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MARCHOUCREUSE 23
monuments
9 novembre 2012

La Cité de l'Evèché, à Limoges

La Cité de l'Evèché, à Limoges
L 'idéal, pour commencer cette balade dans la moyenâgeuse Cité de l'Evèché, est de partir de la Vienne, sur le Pont Saint-Etienne. Vous êtes sur la rive droite et vous abordez les vieilles maisons des laveuses qui, jusqu'aux années 1950 , faisaient la...
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29 octobre 2012

La Charte du Marché de Jarnages

La Charte du Marché de Jarnages
A 8 heures, le dimanche, sur la place des anciens bains-douches (c'est juste à côté des "water-closet"), s'ouvre le marché hebdomadaire de Jarnages. D éja, qu'une commune de seulement quelques centaines d'habitants puisse organiser chaque semaine son...
13 octobre 2012

D'un étang à l'autre, entre Chénérailles et Bellegarde-en-Marche

D'un étang à l'autre, entre Chénérailles et Bellegarde-en-Marche
S ur la place de l'ancien foirail de Chénérailles, nous nous garons sans problème. Aujourd'hui, il n'y a pas de foire et, donc, le gros bourg est quasiment sans vie. Nous décidons alors d'en profiter pour visiter l'église... L à, nous admirons longuement...
18 septembre 2012

L'Hotel ***** de la Sénatorerie

L'Hotel ***** de la Sénatorerie
Scoop : S itué au 22 avenue de la Sénatorerie, à Guéret, l'Hotel de la Sénatorerie porte ce nom car, au 18 ème siècle, sous le règne de Napoléon Ier, il servait d'hotel pour les sénateurs. MARCHOUCREUSE 23 vous dévoile même que certains, pour blaguer,...
3 juillet 2012

Le Nuage Rouge de La Souterraine

Le Nuage Rouge de La Souterraine
P our ceux d'entre vous qui auraient déjà visité cette seconde capitale de la Creuse, La Souterraine évoque avant tout le souvenir d'une église fortifiée, édifiée en haut de la ville, de 2 portes médiévales (Saint-Jean et Puy Charraud), vestiges d'anciennes...
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16 mai 2012

LE MOULIN DE PIOT

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Après la guerre, Monsieur Charles Chareille se porte acquéreur du moulin de Piot, près de Chéniers, ainsi que des hectares de terre qui l'entoure. Le moulin est en piteux état mais il veut y réaliser un projet qui lui tient à cœur. En effet, il pense que le fait de renforcer l'amitié entre les peuples réduira les risques d'une future nouvelle guerre. C'est pourquoi il veut transformer la propriété du moulin de Piot en un centre de rencontres internationales, plus spécialement destiné à la jeunesse et aux apprentis.

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La fantastique "cathédrale", aujourd'hui utilisée comme terrain de pétanque couvert...

 

A partir de 1952 ils sont trois. Par la suite, ils seront des dizaines, puis des centaines de jeunes  qui viennent passer l'été à Chéniers. Ils arrivent des quatre coins de l'hexagone, mais aussi de plusieurs pays. Ainsi, dans ces années de guerre froide, des citoyens (noirs) américains peuvent côtoyer des citoyens d'URSS, et des jeunes allemands sympathisent avec des jeunes français, sept ans seulement après la guerre. Des suisses sont là également, des marocains, des hollandais... Au total, nous dit-on aujourd'hui, près de 40 pays sont présents.


DSCN5583Ils dorment dans des tentes, d'un côté les filles, de l'autre les garçons. Charles Chareille est appelé "Tonton". Au fil des années, tous restaurent le moulin, puis construisent un immense bâtiment, nommé "la cathédrale"(35 m. de long, 18 m. de haut, une capacité d'accueil de 600 personnes pour un coût de 4 millions de francs de 1956). Au rez de chaussée y sont aménagées des sanitaires tandis qu'à l'étage se trouve une immense salle, à la fois réfectoire et lieu de réunion.

Par la suite, ils édifient un immense dortoir, hélas détruit depuis.


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Parmi les autres constructions encore debout de nos jours, nous pouvons admirez le chalet "Bonvenon" ("bienvenu" en espéranto, la langue du centre, à l'époque). Il est fait en poteaux électriques réformés. De jeunes polonais se chargent de la toiture.

En face, le pavillon des marocains, construit par des adolescents venus du... Maroc.

Un peu plus loin, de dimensions olympiques, un anneau de course à pied demeure en parfait état. Il se trouve à l'entrée de l'actuel terrain de camping.Csabot2b


 

 

 

 

 

Nous remercions les personnes, rencontrées sur place, qui ont gentiment accepté d'étancher notre soif de savoir et ont bien voulu éclairer notre lanterne en nous fournissant quelques informations.


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5 mai 2012

Guéret élue à la plus Haute-Marche

Pour changer, nous vous emmenons faire une promenade en ville... Mais pas n'importe laquelle puisqu'il s'agit de la capitale de la Creuse : Guéret !

Vous trouverez, en temps normal, de quoi garer vos chevaux-vapeur sur un des parkings qui se trouvent en contrebas de la place Bonnyaud. A présent, sortez votre plan (ou allez en chercher un à l'Office de Tourisme, sur la place) !

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la_bibliotheque

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


La ville de Guéret se distingue par sa forte concentration de services administratifs. A partir de la place Bonnyaud, vous pouvez admirer l'architecture de la Mairie, du Tribunal et de la Cité Administrative.

En traversant cette dernière, vous atteignez un immense jardin public au milieu duquel trône le Musée départemental de la Sénatorerie qui contient de vrais trésors.

statueA_nos_morts

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Toute l'histoire a commencé, en fait, à Waractus (qui signifie "terre en friche"), là où, en l'an 700, est fondé un monastère. Le patron en est un aveugle qui à pour nom Pardulphus, plus connu aujourd'hui sous le nom de Saint Pardoux.

La légende veut qu'il ait repoussé en 732, à l'aide de sa seule parole, des sarrasins qui s'apprétaient à piller le monastère... Au 9ème siècle, ce lieu de recueillement est "visité" par des Normands... et complètement détruit. L'église de Guéret a été construite sur les ruines. 

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En haut de la place Bonnyaud, une rue étroite mène à la Préfecture, à l'ancien Hôtel des Moneyroux (où s'est installé le Conseil Général) et ses délicieux jardins, ainsi qu'aux ruelles pavés de la vieille ville piétonne qui descendent vers la place du Marché.

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Guéret cache jalousement, derrière sa porte et au pied des collines du Maupuy (685 m.) et du puy de Gaudy (621 m.), un véritable joyau : l'immense étang de Courtille, lui même entouré d'un extraordinaire parc paysager, avec plages et pataugeoires, des jeux pour jeunes enfants, des activités nautiques, un camping 3 étoiles et un très long sentier de promenade.

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Et, puisque vous êtes là, montez-donc en haut du Maupuy : la vue panoramique est garantie et la fôret impressionnante de majesté ! A quelques kilomètres au sud-est de Guéret, nous vous recommandons également la visite (silencieuse, s'il vous plait) des parc et étang du sanatorium de Sainte-Feyre.

sanatorium_de_Ste_Feyreorientation_table

 

 

 

 

 

 


Maintenant, si l'envie vous prend (sait-on jamais) de vouloir vous débarrasser de vos chères petites têtes blondes mais-insuportables-parce-qu'ils-veulent-toujours-le-dernier-gadjet-électronique-à-la-mode-qui-coûte-un-bras-et-un-mois-de-salaire, sachez que la ville de Guéret propose aux plus romantiques d'entre vous de les perdre dans le labyrinthe géant des Monts de Guéret ou, pour ceux qui aiment les bêtes, de les oublier dans le parc des loups de Chabrières...

Rhôôô ! Si on peut plus plaisanter maintenant !

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Parc_des_loups

 

 

 

 

 

 

 

 

 


reflet_de_statue

escalade_a_Maupuyla_mairie

15 avril 2012

Une mine d'or et un buste en argent à Chambon-sur-Voueize

Au confluent des 2 rivières Voueize et Tardes, en l'an 857, des moines de l'abbaye Saint Martial de Limoges viennent fonder un prieuré à Chambon-sur-Voueize. Au fil des siècles suivant, le bourg grandit autour de ce prieuré... Bon, comme nous sommes aujourd'hui quelques 12 siècles plus tard, nous allons essayer de vous la faire courte (l'histoire) !

La_Voueize

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En 965, le prieuré devient abbaye et reçoit les reliques de sainte Valérie*. Pendant la guerre de cent ans, en 1440, Xaintrailles (compagnon de Jeanne d'Arc et maréchal de France) assiège la ville de Chambon-sur-Voueize : elle a eut la mauvaise idée de prendre le parti du dauphin contre celui du roi Charles VII !

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Bien, la visite continue... Les protestants pillent l'église en 1574 et, l'année suivante, les catholiques dévastent carrément la ville (match nul donc).

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Trois châteaux défendaient l'ancienne capitale de la Combraille mais, désolé, il n'en reste rien. Par contre, au nord, sur la route qui va à Lépaud, vous pourrez voir les ruines de l'authentique château du richissime Barbe-Bleue.

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L'église de Chambon-sur-Voueize mesure 88 mètres de long pour 16 de haut, mais c'est dans l'abbaye que vous verrez (dans une petite chapelle) le buste reliquaire de sainte Valérie*. En argent doré, il est orné d'un collier fait d'écus aux armes des donateurs : Charles V, Louis II et Jean I, entre autres.

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Sinon, entre Chambon-sur-Voueize et Evaux-les-Bains, se trouve Le Châtelet. Cette mine d'or, fermée en 1953, en contient encore mais...

Entrée interdite !

Vous pouvez toujours essayer de tamiser les graviers de la Tardes, sait-on jamais !

Si vous trouvez un petit caillou fluorescent, c'est de l'uranium : jetez-le... loin ! Mais non, on rigole !

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Vous pouvez également, belle jeunesse matérialiste, visiter les gorges pleines de promesses de la vallée de la Tardes et admirez l'impudique viaduc métallique qui, tel le soudard Xaintrailles le bien nommé, l'enjambe.

Chambon_11Chambon_barrage_sur_la_Tardes

 

 

 

 

 

 

 

 

 


*Il existe 2 légendes au sujet de Valérie (Sainte autrefois trés populaire en Creuse) mais il est difficile de savoir laquelle est la vraie tant les 2 sont crédibles...

1) Une jeune fille (Valérie) s'était promise à un gouverneur romain de Limoges (Silianus). Soudain, Valérie renonce au mariage et décide de consacrer sa vie au monde du spirituel. De rage, Silianus l'a fait décapiter... Valérie est ensuite sanctifiée.

2) Une noble et riche dame (Valérie), au temps des derniers rois mérovingiens, obtient la faveur d'être enterrée auprès du saint évèque Martial, en échange de donations conséquentes à l'église... Dame Valérie est ensuite sanctifiée.

Alors ? Heureux ?Lussat

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(Rappel : cliquez sur les photos permet de les aggrandir)


 

4 mars 2012

La sauvage vallée du Taurion, de Bourganeuf à Châtelus-le-Marcheix

Comme vous êtes de grands amateurs de nature sauvage, nous vous emmenons (ci-dessous) à la découverte des vastes espaces du grand ouest creusois. Vous pourrez y enchaîner de nombreuses ballades, à pied, en vélo ou à cheval, voire (à défaut) en voiture (avec l'essence à bientôt 2 €uros le litre...).

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Votre première randonnée démarre à l'extérieur de Bourganeuf (tout en bas). Un rond-point y dessert 3 routes qui partent vers Limoges, Bourganeuf et Châtelus-le-Marcheix. Celle qui vous intéresse est la minuscule D8 que, en vélo, à cheval ou en voiture (...), vous devez ne pas perdre jusqu'à Châtelus-le-Marcheix (environ 15 km).

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Après quelques ruraux méandres bitumeux, vous traversez la forêt domaniale de Mérignat puis descendez vers le manoir de Villemontheix que borde un petit lac de montagne aux eaux vertes ou bleues, selon l'humeur du ciel et du soleil. La D8 vous ménera ensuite à le Mastonnin, avant de plonger vers le lac de l'Etroit et Châtelus-le-Marcheix.

interditslac_de_Villemontheix

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le pont rond qui enjambe le lac étant traversé, plusieurs randonnées pédestres s'offrent à vous, sur la droite, en direction des gorges du Taurion et, en amont, du barrage et du lac de Roche Talamie. Si vous êtes avec votre petite voiture (...), laissez-la refroidir sur le petit parking de la petite plage, après le pont rond.

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La D5 remonte dans Châtelus-le-Marcheix où elle tourne et vous conduit, sur votre droite, en direction de Mourioux-Vieilleville. Deux kilomètres plus loin, n'hésitez pas à vous engager dans cette improbable route que vous quittez dés que possible pour prendre une fois encore à droite. Vous atterrissez au hameau de Saint-Alaix.

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Si vous êtes avec votre petite voiture (...), il y a de quoi en garer 3 ou 4 et, pour les chevaux, il y a de l'herbe. Laissez également les vélos car la suite, le circuit du Pic Noir, se fait exclusivement à pied. Ce sentier qui est, lui aussi, dans la ZNIEFF (Zone Naturelle d'Intéret Écologique et Faunistique de France) de la vallée du Taurion, ne peut se pratiquer qu'à pied.

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Cette confortable piste descend en zigzaguant jusqu'à la rive du lac, avec un dénivelé d'une bonne quarantaine de mètres. Tel un chemin de croix écologique, des panneaux pédagogiques le ponctuent, lesquels pourront également servir de prétextes à des haltes réparatrices lorsque vous remonterez.

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Cette sainte lecture vous propose de rencontrer le pic noir, l'engoulevent, le lézard vert, la chouette hulotte, la vipère aspic, l'épervier, le sittelle torchepot et le pinson. Mais, ce qu'elle ne vous dit pas, c'est que les feuilles mortes sur lesquelles vous marchez sont terriblement bruyantes ! Et comme les animaux sauvages sont loin d'être sourds...

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 (Rappel : cliquez sur les photos pour les aggrandir)

 


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29 février 2012

La cité médiévale de Saint-Benoit-du-Sault

En ce jour pétillant de soleil, nous vous emmenons aux portes du Parc Naturel de la Brenne. Après Azerables, vous passez bravement par dessus l'autoroute A 20 et, par la D 10, parvenez tranquillement à Saint-Benoit-du-Sault. (Laaa ! Calmez-vous ! Tout va bien ! On vous ramènera en Creuse, c'est promis !) Au point culminant de ce bourg, vous trouvez un vaste parking et l'Office de Tourisme Cantonal où vous pourrez demander un plan (bien utile).

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De minuscules et moyen-âgeuses ruelles (dont certaines sont pavées de calades en galets) vous permettent de circuler, à flanc de colline, au milieu de demeures médiévales souvent imbriquées les unes dans les autres. Vos pas vous conduisent ensuite, immanquablement, vers l'église du 14ème siècle, blottie contre le massif prieuré.

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Perché sur son promontoire, Saint-Benoit-du-Sault domine la paisible vallée du Portefeuille. Ce ruisseau alimente un vert étang, lequel baigne le pied de l'ancien prieuré (devenu,  depuis 1934, colonie de vacances pour petits parigots puis, aujourd'hui, lieu culturel).

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Au 10ème siècle, des moines bénédictins abandonnent Sacierges-Saint-Martin et s'installent à Salis (Saint-Benoit-du-Sault) qui, grace à son relief, permet de se défendre plus facilement contre les attaques des barbares. Quelques siècles plus tard, les vicomtes de Brosse, eux aussi, apprécient Saint-Benoit-du-Sault (probablement pour sa vue imprenable).

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Pendant la révolution française, les 1200 habitants sont chaudement invités à changer le nom du bourg et, surtout, à retirer celui du saint. Docilement, la commune devient (provisoirement) Mont-du-Sault. Aujourd'hui, la population de Saint-Benoit-du-Sault avoisine péniblement les 700 âmes... avec une majorité de vieilles dames dont la principale activité semble être la promenade du chien dans les ruelles médiévales. Bref, un conseil : regardez où vous mettez les pieds !

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22 avril 2011

LES TROUBLANTES BIZARRERIES DE MAGNAT-L'ETRANGE

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Dans le sud de la Creuse, entre Saint-Georges-Nigremont et Clairavaux, se trouve un bourg qui nous a laissé étrangement perplexe ! En effet, bien calé au nord du camp de la Courtine, Magnat-l'Etrange, par mille détails, semble être une agglomération où, dans les années 1960, le temps se serait mystérieusement arrêté... Mais, peut-être, ne s'agit-il là que d'un habile "parti-pris touristique" ? Saperlipopette, comment le savoir ?


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L'affaire débute aux alentours de 742. Un prieuré existe à Magnat-l'Etrange mais, dans les années 800, il est détruit, ainsi que le bourg, par une razzia de pillards normands. Le Xème siècle voit débuter la rapide reconstruction d'une église, achevée 100 ans plus tard. Refaite au 16ème, son clocher double et perpendiculaire est aujourd'hui une surprenante (et rarissime) curiosité.


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C'est sur les ruines du château féodal de la famille De l'Estrange que fut édifiée l'actuelle demeure seigneuriale... Voilà, voilà ! Le conseil général de la Creuse donna une subvention pour que soient restaurés les Estranges bâtiments... mais rien ne fut fait. Aujourd'hui, un arrêté interdit même de s'en approcher car il y a danger de chutes de pierres. Le château, hormis quelques tôles ondulées posées sur la toiture, semble à l'abandon.


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Il n'y a plus de boulangerie à Magnat-l'Etrange. Les habitants achètent désormais leur pain à Saint-Merd. Le boulanger y fait chaque jour une excellente grosse tourte au seigle de 2,5 kilos... Artisanalement ! 


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Ici et là, des objets des années 1960 se multiplient... comme par magie ! Vous dites étrange ? Comme c'est étrange ! Nous, devant l'importance que prend ce phénomène anormal, choisissons de quitter rapidement ce bourg. Nous craignons désormais que, par contagion, une subite envie de danser le twist s'empare de nous... L'horreur quoi !


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Nous filons par la D18 et la D29 jusqu'à Saint-Agnant-près-Crocq. Là, nous sirotons paisiblement un Bougnat Cola (reconnu saveur de l'année 2011) dans l' Epicerie-Bar-Station service- Bureau de Poste. Ensuite, après ces aventures intemporelles, nous décidons d'aller nous recueillir devant le mur colossal de Murzeix*(façon "en pierres sèches cyclopéennes", s'il vous plait).

*Il est sur la D9, à mi-distance entre Bellegarde-en-Marche et Crocq.


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De retour à la maison, nous nous détendons en regardant les informations télévisées du 21ème siècle : elles parlent d'insurgés, de rebelles, d'inondations, de tsunamis, de tremblements de terre, de glissements de terrain, de guerres civiles, d'accidents de centrales nucléaires et de nuages radioactifs faisant le tour de la terre...

Voilà, voilà !

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1 février 2011

LE MONUMENTAL ET HISTORIQUE SANATORIUM DE SAINTE-FEYRE

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Adossé au Puy de Gaudy, le centre médical de la Mutuelle Générale de l'Éducation Nationale s'étire face au sud et semble contempler l'immense massif de résineux où se niche le parc animalier des Monts de Guéret... et ses célèbres loups.


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A la fin du 19ième siècle, Alfred Leune, inspecteur d'académie, est atterré par le nombre importants d'enseignants atteints de tuberculose. Il décide alors de créer pour eux un sanatorium et lance une souscription auprès des Secours Mutuels des Instituteurs. Sa situation centrale, la qualité de son air et son excellente desserte ferroviaire feront choisir Sainte-Feyre. Les travaux y démarrent en 1902.


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Le sanatorium est inauguré en 1906 par le ministre des affaires étrangères. Alfred Leune (1857-1930) est président de l'Alliance Internationale contre la Tuberculose. Aujourd'hui, devenu Centre Médical National, cet établissement est désormais le plus ancien de la MGEN.


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Il comprend un service de pneumologie, un autre de cardiologie, un pôle prévention et éducation, un Centre d'Aide au Sevrage Tabagique, un centre de lutte antituberculeuse, un hôpital de jour et une maison de retraite médicalisée, mais également un auditorium, une bibliothèque, une salle de spectacle, une cafétéria et une boutique, un parc, un mini-golf et un court de tennis... Reprenons notre souffle !


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Le personnel du Centre MGEN de Sainte-Feyre est d'une remarquable compétence, doublée d'une naturelle gentillesse. Nous tenions à rendre hommage, quand bien même ce ne fut qu'en deux lignes, à ces femmes et hommes si peu avares de sourires


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Les fresques qui ornent, ici et là, les couloirs ont été faites par CONCORDIA, un groupe de jeunes artistes bénévoles venus de Russie, d'Allemagne, de l'Ile Maurice, d'Ukraine et de France, auquel s'ajoute le photographe Philippe Rolle. Chaque été, depuis 2005, ils viennent poursuivre la réalisation de cette œuvre grâce à l'aide financière de l'Agence Régionale de l'Hospitalisation du Limousin.

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Le principe fondateur de la Sécurité Sociale

(née en 1945 par la volonté du Conseil National de la Résistance)

est

"Chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins".

Selon Thierry Beaudet, président de la MGEN : "Dorénavant, la santé pèse d'autant plus lourd sur les ménages que leurs revenus sont faibles". La MGEN affirme aussi que l'état rembourse désormais moins d'un euro sur deux des dépenses de soins*.


*Lesquelles ont progressé de +30,5% pour les malades mais de seulement +18,8% pour la "Sécu" (entre 2004 et 2009).


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Les propos du président de la MGEN, ainsi que les chiffres concernant les augmentations des frais de soins en France, sont extraits du N°269 de Valeurs Mutualistes, magazine des adhérents MGEN.


28 décembre 2010

LA CREUSE, ENTRE LE BARRAGE DE L'ÂGE ET LA CELLE-DUNOISE

L'aventure commence à côté du bourg  de La Celle-Dunoise (mondialement connu) entre Dun le Palestel et Bonnat. Votre chemin démarre au parking du terrain de foot-ball (après le camping de la baignade). Le sentier, balisé en jaune, longe le terrain avant de plonger (c'est une image !) vers la Creuse.

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Vous devez envisager 3 heures de marche, en grande partie en terrain boisé. Quelques passages étant délicats, une bonne condition physique serait préférable. Le dénivelé reste, quant à lui, très acceptable.

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Avant le barrage de l'Âge, une robuste passerelle enjambe la Creuse et vous ouvre les bras (encore une belle image non ?). Une fois celle-ci traversée, le bon chemin est celui de gauche, toujours de jaune balisé. Avant de vous y engager, les plus courageux pourront faire une virée aller-retour au barrage.

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La sente suit la rive droite de la Creuse, puis remonte vers le village de Marseuil. Elle vous mène sur de traitres escarpements, glissants quand ils sont mouillés... Ne relâchez pas non plus votre attention vis à vis des flèches jaunes, parfois trop discrètes.

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Vous retrouvez ensuite une allée tranquille que traverse parfois un ruisseau. Un dernier gentil raidillon vous fait prendre pied sur l'asphalte. Vous êtes à Marseuil. Tels des cow-boys, vous partez à gauche, sur le macadam.

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Entrecoupée de morceaux de chemins sous-boisés, la petite route descend, avant de rejoindre une Creuse frémissante qu'elle longera jusqu'à La Celle-Dunoise.

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Il ne vous reste plus qu'à traverser le bourg, descendre vers la célèbre (et mondialement connue) église du XIIe

siècle, franchir le pont roman, partir sur la gauche vers la baignade, passer devant le camping et remonter jusqu'au terrain de foot où est garé votre véhicule...

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Mais, auparavant, vous n'aurez pas résisté au plaisir de vous arrêter pour vous désaltérer ! Vous avez le choix entre la fontaine, près de la Bascule, l'Auberge des Pêcheurs et La Bergerie ! (les 2 derniers font également restaurant).


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AVEZ-VOUS ENCORE ASSEZ DE FORCE POUR ENTRER DANS CETTE GRANGE ?

18 août 2010

LAVAVEIX-LES-MINES PASSE DU CHARBON... À LA TERRE CUITE !

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Il y a quelques temps, nous avons reçu une invitation de Maryse, céramiste et, par ailleurs, une des abonnées de MARCHOUCREUSE. Elle nous propose de venir participer, à Lavaveix-les-Mines, à une séance d'émaillage et de cuisson façon Raku. Comme notre appétit d'en savoir plus a été fort aiguisé récemment*, nous acceptons aussitôt avec enthousiasme.   

*voir le marché 2010 des maitres-potiers à la Tuilerie de Pouligny (en cliquant, à droite, sur le mot Chéniers ou dans "événements").


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Le jour convenu, alors que nous arrivons à Lavaveix-les-Mines, nous réalisons que nous sommes partis sans prendre l'adresse... Heureusement le bourg n'a qu'une rue ! Dans la devanture d'une boutique trônent une belle collection de sculptures et poteries en terre cuite émaillée. Pas de doute : ce doit être là !


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Maryse et Joël nous accueillent. Deux stagiaires (Isabelle et Nadine) arrivent dans la foulée. Elles apportent chacune un gâteau. Plutôt gourmand, Joël s'empresse de faire du thé et du café, et invite tout le monde à passer derrière, dans le jardin, où nous faisons tous connaissance, y compris Coquin, le coq de compagnie du lieu.


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Maryse sonne ensuite la fin de la récréation : nous allons passer à l'atelier. L'animatrice nous explique les rudiments de l'émaillage, la technique d'application, le contenu des mélanges d'oxyde de métal et d'eau, leurs colorations à la cuisson, etc...

Un univers toujours quasiment magique, bien que plus que largement bimillénaire !


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Tout en maniant habilement le pinceau sur leurs créations, nos voisines (Isabelle et Nadine) s'amusent à se taquiner et à se lancer des piques humoristiques. De notre côté, nous avons encore du mal à imaginer que, à la cuisson, le gris clair va devenir vert, le gris moyen couleur métal, alors que le blanc restera blanc !


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L'heure de la cuisson Raku (technique venue du Japon) approche ! Joël et Maryse, en fonction des tailles et formes des pièces les placent dans le four et élaborent l'ordre de sortie de chaque pièce. En effet, dans le calme, il s'agira alors de ne pas traîner (ni se brûler) en sortant les terres émaillées d'un four qui dégagera à ce moment là quelques méchants 1020°...


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Joël lance la montée en température de ce four à gaz qu'il a conçu et fabriqué de ses mains (ô combien habiles) à partir d'un fût en tôle dont l'intérieur a été recouvert d'une laine à haut pouvoir réfractaire. Le long temps de cuisson laisse très largement le temps aux 2 potiers confirmées (Isabelle et Nadine) et aux 2 débutants (l'équipe MARCHOUCREUSE) de s'entraîner à manier les longues pinces.


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Elles servent à sortir les œuvres d'art raffinées du très rustique mais aussi très performant bidon-four. Chaque geste doit être étudié et adapté à la pièce que NOUS devons sortir (Maryse et Joël tiennent à ce que ce soit les élèves qui ôtent leur production du four).


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Dés que la pièce émaillée quitte ses douillets 1200°, son géniteur doit la mettre sans tarder dans un récipient et la couvrir de copeaux, journaux et autres sciures de bois. La chaleur de la poterie embrase le bois et il se produit alors une "carbonisation" : les parties non émaillées deviennent noires mates, l'émail se craquèle plus ou moins, et nous toussons (plus ou moins aussi). Raku quoi !


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Quand la bête est refroidit, il convient de faire sa toilette et de lui faire une beauté. Après l'épreuve du feu, le créateur et sa créature en terre subissent celle de l'eau, du tampon nettoyeur et du détergent. Le Raku total !


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C'est alors, et seulement alors, que nous, misérables apprentis potiers, découvrons le fruit (imprévu) de notre travail et mesurons combien mille fois sur le pinceau le potier doit remettre son ouvrage avant de maitriser (correctement) les réactions chimiques de cette satanée pâte à émailler !


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Lorsque nous arrivons à notre chaumière, nous sommes très surpris de constater qu'il est 22h.38 et 12 secondes environ : nous étions tellement pris dans l'action (collective) que, nous non plus, n'avons pas vu passer le temps !


L'association Vivre au pays du granit organise des séances et des stages de modelage, d'émaillage, de fabrication de bijoux et de cuisson Raku toute l'année, pour les creusois comme pour les estivants.


Pour obtenir de bons renseignements : MARYSE HORDÉ 17 Route d'Aubusson, 23150 Lavaveix-les-Mines

06 07 11 52 52 

esyram23@hotmail.com


Nous tenons à remercier Maryse et Joël pour leur si aimable invitation et si bon accueil : nous en avons  appris assez sur les techniques de l'émaillage et de la cuisson Raku pour, désormais, regarder leurs travaux avec encore plus de respect ! Un respect d'autant plus grand que nous avons aussi pu apprécier leur immenses qualités humaines. Nous nous devons aussi de remercier Nadine et Isabelle, pour leur agréable compagnie, pour leur incassable bonne humeur et leurs succulents gâteaux. Nous remercions également l'association Vivre au pays du granit

et adressons un petit bonjour au passage à Michèle et Marie-Hélène (des jeunesses de chez nous). Nous saluons Hanoï (le bichon de Nadine) et Coquin (le coq de Maryse et Joël)...


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20 juin 2010

BOURG-D'HEM ET LA VALLÉE PARADISIAQUE DES TROIS LACS

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Nous vous proposons maintenant une énorme bouffée d'air pur, doublée d'une gentille aventure ! Vous pouvez, selon votre gré, la siroter petit à petit ou l'inhaler d'un seul coup, à pied, en vélo ou... en voiture*. Mais, quel que soit votre moyen de locomotion pour ces quelques 30 km, une seule philosophie doit vous guider :

Prendre son temps !

*Avec de bonnes chaussures et une bonne carte, de toutes façons.


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Vous partez de La Celle-Dunoise (ne ratez pas, entre autres : son panorama, son pont et sa superbe église)

à l'entrée de la vallée paradisiaque des 3 lacs.

Vous empruntez une route minuscule qui vous fait remonter la Creuse par le côté gauche et vous dirige sur Grand Marseuil (après le Petit Marseuil, vous arrivez au Grand, oui, c'est comme çà !). Là, une pancarte indique Barrage de l'Age. Une piste bitumée vous mène directement à un impressionnant édifice. Si vous préférez, dans une courbe, un chemin ruissèle vers une passerelle qui vous conduit (à "marée basse") sur l'autre rive. La sente escarpée se poursuit et grimpe, elle aussi, jusqu'au premier des 3 barrages du site.

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Vous revenez à Grand Marseuil pour prendre la petite route de Guémontet. Vous traversez tranquillement ce charmant hameau afin de ne pas rater la splendide vue romantique sur la vallée de la Creuse et, perché en face, le village de Bourg-d'Hem (prononcez bour-d'en)* où vous vous rendez ensuite...

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Ce groupe de maisons, perdu sur les hauteurs de la Creuse, a été rendu célèbre grâce à Pierre Maillaud*

(1909-1948) qui y passa une partie de sa courte vie.

 

 

 


*Pendant les années 40, sous les ordres du général De Gaulle, P.Maillaud est, sur les ondes radio, la voix de la France libre, à Londres. En hommage à ce village où il passa quelques belles années, il prend comme pseudo de résistant "Bourdan".


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Une étroite route, toutefois goudronnée, vous conduit  à les Chezelles, puis à Jupille. Là, un panneau indique Rochers de Jupille... Ne "zapez" surtout pas cette ballade ! Un chemin confortable s'immisce entre les murets moussus et descend sous le couvert du bois. Brusquement, y apparait une cascade... L'aventure commence ! La première épreuve : traverser le bon gros ruisseau qui barre le sentier. La trace descend ensuite (toujours gentiment) jusqu'au bord de la Creuse où vous attendent les rochers et... la seconde épreuve.

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 Remontés sain et sauf à Jupille, vous prenez la direction de Champsanglard (son église fortifiée et ses cartes postales à l'office de Tourisme des 3 Lacs). Vous  entamez ensuite une bonne descente vers Chambon, passez devant sa plage et son barrage, longez la Creuse en direction d'Anzême, et parvenez ainsi au Pont du Diable. C'est là que commencent les gorges de la Creuse. Du pont, la vue est pittoresque mais, en haut, à Anzême, elle est à couper le souffle !

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Dans le bourg d'Anzême, après avoir contourné le cimetière, vous partez en direction du site de loisirs de Péchadoire. Courage ! Ce sont les 3 derniers kilomètres (environ) de votre raid ! Voilà, vous y êtes... En dessous du camping, à l'intérieur d'une vaste boucle de la rivière, s'offre à vos yeux un bijou d'émeraude que borde une vaste plage de sable blond. Sous le frais petit bois limitrophe, tables et bancs de pique-nique vous attendent à l'ombre (difficile d'imaginer que vous n'êtes qu'à 12 km de Guéret !). Bon, alors... que faites-vous ?

Vous restez là, bien entendu !


 

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Renseignements très très utiles...

6 CAMPINGS : 2 à La Celle-Dunoise, 1 à Bourg-d'Hem et 1 à Anzême (Péchadoire) + 1 à Bussière-Dunoise (6/8 km) et 1 à Chéniers (8/10 km)

GITES RURAUX : à La Celle-Dunoise, Bourg-d'Hem et Chambon. Réservation à l'office de Tourisme des 3 Lacs à Champsanglard

4 PLAGES : 1 à La Celle-Dunoise, 1 à Bourg-d'Hem, 1 à Chambon et 1 à Anzême (Péchadoire)

COMMERCES D'ALIMENTATION : Randonneurs à pied, attention, vous êtes dans un quasi-désert alimentaire ! 

 

Tous commerces à Bonnat (8/10 km), 1 supérette et 1 boulangerie à Bussière-Dunoise (6/8 km) et à Chéniers (8/10 km), 1 boulangerie à Anzême. Commerçants ambulants le matin

8 RESTAURANTS : 2 à La Celle-Dunoise, 2 à Bourg-d'Hem, 1 à Champsanglard et 3 à Anzême

(CINÉMA : 1 séance par mois à La Celle-Dunoise)

DERNIÈRE MINUTE : OUVERTURE D'UNE ÉPICERIE À LA CELLE-DUNOISE !

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(Rappel : 1 clic sur les photos les agrandit )

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18 avril 2010

LES THERMES D'EVAUX-LES-BAINS : 2050 ANS D'AGE !

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Bien que vous respiriez la santé, MARCHOUCREUSE 23 vous offre un séjour à Evaux-les-Bains. Que diriez-vous de la formule "remise en forme" de 8 jours ? Il ne vous reste plus, si vous en êtes d'accord, qu'à vous présentez à l'accueil des thermes et à dire que vous venez de notre part*. Sachez toutefois que les places sont rares : déjà plus de 3500 curistes par an pour une capacité théorique de... 2500 personnes.

*Nous précisons, à toutes fins utiles, que ceci n'est qu'une plaisanterie !


 

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Evaux-les-Bains est en Combraille (le nord-est creusois), aux portes de l'Allier et de Montluçon. Les thermes gaulois sont alimentés à l'époque, souvenez-vous, par une trentaine de sources dont la plus chaude est à 61°. Les romains, trouvant les bains chauds à leur goût, les modernisent. Par la suite, ils deviennent Établissement Thermal Municipal en 1831, sont rénovés en 1900 et, enfin, en 2001.


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Aujourd'hui, il n'y a plus que 2 sources qui alimentent les bains où barbotent les curistes (le débit est de 350 m3/jour, malgré tout). L'établissement thermal, resté propriété d'Evaux-les-Bains, et est géré par une société d'économie mixte. Outre l'alimentation du centre de soins et du centre de bien-être, les sources chaudes permettent aussi celle d'une bonne partie du chauffage des bâtiments.


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Si cela vous intéresse, Evaux-les-Bains propose maintenant une formule "journée découverte" qui, contrairement aux autres séjours de 6 ou 18 jours, est accessible sans ordonnance médicale... Ouais ! Seules les cures de 18 jours sont prises en charge à 80% par la sécurité sociale (hors hébergement). Les propriétés des eaux d'Evaux sont reconnus pour soulager les affections rhumatologiques et phlébologiques, en toute logique.


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En quittant Evaux-les-Bains, parfaitement ragaillardi(e), vous empruntez la D 915, découvrez Chambon- sur-Voueize, son abbatiale du neuvième siècle, et admirez les vallées de la Tardes et du Voueize. Plus loin, vers Gouzon, vous pourrez peut-être découvrir des oiseaux d'eau au abords de l'étang des Landes. Mais, si vous aimez sortir des sentiers battus, engagez-vous sur la D993 jusqu'à Besse Mathieu. Là, sur votre gauche, une route minuscule vous mènera au barrage de Flobourg...


C'est un modeste ouvrage, mais qui possède une belle histoire ! Ce barrage privé a été construit en 1905, dans la foulée de l'apparition de l'électricité en Creuse (à Bourganeuf). Il est un des premiers, sinon le premier, a être construit en béton armé. Exploité par la Société des Forces Motrices de la Tarbes, il alimentait la commune voisine de Lussat qui, grosse cliente, possédait 4 réverbères voués à la fée électricité ! Aujourd'hui, le propriétaire privé du site l'a automatisé et l'usine permet à un millier de foyer de s'éclairer.10evaux


Nous remercions nos amis Josiane, Michel et l'association La Digitale qui nous ont permis de découvrir les coulisses des thermes d'Evaux-les-Bains et le site du barrage de Flobourg.1211evaux

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28 mars 2010

LES CASCADES D'AUGEROLLES

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Après avoir fait le plein d'essence et les niveaux, vous quittez Bourganeuf...

Vous ne le saviez pas mais vous avez été téléporté dans cette belle ville !

Vous roulez paisiblement sur la D8, au milieu des forêts de résineux et de hêtres, en direction de Royère de Vassivière.


soudain, vous arrivez à Le Compeix. Là, vous guettez les panneaux indicateurs "cascades d'Augerolles" et empruntez la D58 (direction Saint-Pardoux) jusqu'au petit parking.0AUGEROLLES


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2augerollesJadis, la vallée "alvéole" d'Augerolles était faite d'humides pâturages, de tourbières, d'une multitude de petits et grands ruisseaux et de cascades. Mais, petit à petit, la forêt magique et mystérieuse reprend le dessus. Prenez garde !


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Hier aménagée avec soin, la vallée s'orne toujours d'un beau réseau de canaux. Ils irriguaient les parcelles cultivées et alimentaient en eau les villages et les moulins. Certains ont été installés par ces galopins de gallo-romains.


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Le moulin à eau d'Augerolles est construit en pierres sèches (un comble). Le sol est fait de dalles de pierre qui reposent sur des poutres en granite entre lesquelles coule l'eau-énergie.


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Dans les champs était cultivé le chanvre. Les tiges étaient amenées au moulin et y étaient assouplies, peignées, filées, blanchies et, enfin, portées au tisserand qui en faisait du linge de maison ou de corps. Les graines, broyées, procuraient de l'huile. Les restes nourrissaient le bétail. "Faut pas gâcher !"


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La tourbière communale d'Augerolles fut exploitée jusque dans les années 50. La tourbe était un combustible de chauffage de mauvaise qualité... Mais, pour les villageois, elle présentait l'avantage d'être gratuite !


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Le Compeix, jusqu'en 1930, est un honnête centre d'exploitation et de taille du granite. Il y aura jusqu'à 80 ouvriers qui y travailleront durement, et ce jusqu'en 1870. Ils gagnent très bien leur vie mais, atteints de silicose pour la plupart, ils la perdent aussi beaucoup.


 

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En longeant la rive droite du Grand Ruisseau, vous pourrez admirer les innombrables et somptueux cadeaux que dame nature nous offre ici et là...


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Et s'il vous reste encore quelques envies de vous émerveillez toujours plus, "poussez" jusqu'à Royère-de-Vassivière où vous prendrez la D3 jusqu'à La Rigole du Diable. Sinon, patientez un peu... MARCHOUCREUSE 23 vous en parlera...

8 janvier 2010

JOUILLAT, JULES ET SA FUSÉE...


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Supposons que vous soyez à la fois en admiration devant une des expositions de l'office de tourisme des monts de Guéret et merveilleusement renseigné par ses aimables hôtesses d'accueil... Vous décidez forcément de partir ensuite en excursion et prenez la N145 jusqu'à Ajain, puis la D16 jusqu'à Jouillat... 


Mais, nous direz-vous, qu'y a-il de si merveilleux à Jouillat qui pourrait vous arracher de la contemplation des hôtesses de l'office de tourisme ?

Le nom Jouillat vient du gallo-romain et signifie Le domaine de Jules. C'est déja ça !


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Mais, hormis son nom, la curiosité de Jouillat est son église (XIIème) et son splendide château. La forteresse moyenâgeuse change de propriétaires aux alentours du XIVème siècle. En effet, c'est à cette époque qu'il passe des mains de "Jules" à celles de la famille Chamborant. La forteresse est ensuite rénovée au XVIIIème et à la fin du XXème siècle. C'est peut-être ce qui lui donne l'air d'avoir été construit la veille.


Le château ne se visite hélas pas. Mais vous pourrez l'admirez de l'extérieur et vous régalez de son aspect surprenant : quatre tours, aux grises toitures, qui encadrent de courtes mais hautes murailles. Ces dernières cachent un chemin de ronde parfaitement conservé. Le tout ressemble furieusement à une fusée spatiale (pour qui à un tant soi peu d'imagination, d'accord nous vous le concédons). Le portail d'entrée est gardé par deux lions (en pierre, rassurez-vous) récupérés sur les ruines de feu le château de Bretouilly.


JouillatNe quittez pas tout de suite Jouillat ! Un autre des monuments de ce village est son banc à ferrer les bœufs (photo ci-contre). Il date du temps où les maréchaux-ferrants "chaussaient" les vaches destinées à tirer les socs des charrues. Ce banc à ferrer fait partie d'un patrimoine rural que nous devons protéger. 


 

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4 décembre 2009

QUELQUES ÉTONNANTS MONUMENTS CREUSOIS

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vous terminez un excellent repas, pris dans un des nombreux restaurants de la ville de Felletin. Vous appréciez le pavage artistique qui orne le cœur de cette modeste ville sise à 7 km au sud d'Aubusson, puis, comme vous avez été très raisonnable avec le bon vin, vous mettez le contact et prenez la direction de Gentioux-Pigerolles, par la D992.


Vous dépassez Saint-Quentin-la-Chabanne, la Valette, Villemoneix et, quelques centaines de mètres avant d'arriver à Gentioux, sur votre droite, une minuscule route vous mène au célèbre pont de Senoueix (le X final ne se prononce pas : dire Villemonei, Senouei,... exétérac).


Après que vous ayez exprimé votre admiration devant les restes de l'antique monument qui permettait aux charrettes de traverser la petite rivière, vous poussez jusqu'à Gentioux (vous n'avez pas dit le X, c'est bien)-Pigerolles.


La renommé de ce petit bourg perdu tient dans son monument aux morts. Vous pourrez y lire, outre la très longue liste des enfants de Gentioux morts à la guerre de 1914-1918, une phrase, gravée dans le marbre, qui exprime la détestation de ses habitants envers la (les) guerre(s).


GENTIOUXLes pacifistes viennent de loin pour s'y rassembler le 11 Novembre de chaque année et évoquer le souvenir de ceux qui, dés1914, refusèrent de faire la guerre. Pour cela, ils furent fusillés par des pelotons d'exécutions. "Pour l'exemple".

Stanley Kubrick raconte tout cela dans son film "Les sentiers de la gloire".


De Gentioux-Pigerolles, vous ferez un saut jusqu'à l'incontournable monument qu'est le sublime lac de Vassivière (et irez peut-être compter les milles sources du désertique plateau de Millevaches).

Vous terminerez, assurément, votre périple à Royère-de-Vassivière où vous boirez un verre en écoutant de la musique à l' Atelier de Royère.

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29 novembre 2009

STATUE DE SAINT VALERY (CAMP DE BASE)

3cornes00Entre Saint-Vaury, niché contre la N145, et le bourg de Bussière Dunoise, virevolte la D22. Après avoir admiré un splendide clocher en châtaignier qui y est visible, vous acceptez de quitter Saint-Vaury en direction du Puy des Trois cornes. Vous passez l'immense collège technique et attaquez la montée vers le col du Peyroux.


Un peu avant, sur votre droite, une petite route va au village des Roches où une table d'orientation, au point le plus haut, par temps clair, vous offrira une vue panoramique exceptionnelle (vous pourrez voir jusqu'à Clermont Ferrand). Revenus sur la D22, vous allez au village de Peyroux. Vous prenez à gauche cette fois, et suivez les panneaux "statue de Saint Valéry".3cornes25


Vous attachez vos chevaux vapeurs à un arbre, emportez éventuellement un sac à dos avec le casse-croute, et ralliez la petite clairière qui contient la statue du Saint, un prie-dieu en pierre, une croix (en pierre également), et deux bancs (pour un éventuel pique-nique, mais vous faites comme bon vous semble).


3cornes10Maintenant, imaginez...

Vous êtes en l'an de grâce 565. Les serfs se lèvent avec le soleil pour aller aux champs et n'en reviennent qu'au couchant. Ils n'ont pas de tracteurs climatisés, avec ordinateur à connection satellitaire qui donne les cours de la viande du bœuf et du mouton en temps réel (véridique !).


3cornes9Ils craignent seulement la famine, les mauvaises récoltes, la grêle, le gel et toutes ces catastrophes agricoles. Alors, pour s'en prémunir, ils invoquent des puissances occultes : la déesse de l'abondance, le dieu du vent, celui du froid, ou encore celui du tonnerre et de la foudre. Et puis voilà que, dans ces campagnes abandonnées, arrivent des missionnaires catholiques. 


3cornes11Parmi eux, un dénommé Valéric, qui devint ensuite Valéry. Il est âgé de 28 ans et vient de Limoges. Il découvre ici le pays des montagnes de Bernage (Puy des Trois Cornes) et décide d'y vivre en solitaire et dans un pieu recueillement. Il en fait son "territoire" et construit sa cellule d'ermite au sommet de la montagne. Il y entretient un petit potager qui lui fournit à peine quelques légumes.


Les habitants du voisinage savent que, là-haut, vit chichement un moine. Peu à peu, ils prennent pour habitude d'avoir recours à ses prières. Il les adresse, en leurs noms, à son dieu unique. Pour le remercier, ils lui apportent un peu de nourriture. Et ainsi, au fil du temps, ils en viennent à adopter son Dieu... et à délaisser les leurs.3cornes12


Il se dit, encore aujourd'hui, qu'il fit, à cette époque, des miracles. Pour cela, les croyants en firent un saint. Ce n'est pourtant qu'en 1080 que le village situé plus bas prit le nom de Sancto Valérico, avant de devenir Saint Vaulry en 1577, puis Saint-Vaury de nos jours.


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