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MARCHOUCREUSE 23
pays dunois
27 novembre 2010

PAGE RACONTANT LA FIERTÉ PAYSANNE CREUSOISE

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Vous pourriez penser que nous allons maintenant vous parler d'un vieux monsieur qui fabrique des petites carrioles en bois, histoire d'occuper ses vieux jours... Et bien, vous vous trompez lourdement !


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Imaginez plutôt un dynamique et enthousiaste ancien agriculteur de 71 ans qui, outre la réalisation de ses miniatures en bois, collectionne, rénove et préserve une belle quantité d'objets du monde paysan creusois... Un véritable musée s'offre alors à vos yeux !


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Vous pouvez ainsi admirer le bel état d'une machine de 1914 qui coupe, ramasse et lie (toujours) le foin ou la paille, tirée par un cheval ou un tracteur (le sien ne date que de 1950 et ronronne encore). Au dessus, accrochés au mur, les vélos de son grand-père, de son père, et le sien... Un musée, on vous dit !


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Vous découvrez aussi quelques inventions de paysans, telle cette aiguille à lier les bottes de foin ou ces rideaux de cordelettes destinés à protéger les yeux des bœufs de l'irritante présence des mouches.


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Soigneusement rangés, les pièces d'attelage sont prêtes à servir. D'ailleurs, Bernard Thomas s'en sert encore ! Avec son cheval, il laboure et moissonne... de temps en temps.


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La balance romaine est destinée à peser les agneaux, nous confia-il. Une sangle passée sous le ventre, la bête est soulevée à bout de bras ! (Pour la casserole, nous ne savons pas à quoi elle sert).


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Dans les années 1950-1960, la moissonneuse-lieuse est équipée d'une nourrice à ficelle. La machine lie toute seule la paille en bottes, au fur et à mesure. C'est le progrès !


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A propos de ficelle... Monsieur Thomas nous montre fièrement une relique : de la cordelette réalisée avec du papier. C'était pendant la guerre de 1939-1945. Pénurie, rationnement et... débrouillardise !


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Au début de la précédente, en 1914, les marchands de machines agricoles américaines sont présents. Par la suite, des constructeurs français se font aussi leur place dans la fulgurante mécanisation des campagnes.


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Bernard Thomas, qui nous dit aimer les choses anciennes, évoque encore (et avec plaisir) ce temps ou, par exemple, les semelles des chaussures étaient faite d'une alternance de couches de cuir et de carton. Ce temps, encore, ou la cartonnerie voisine mettait les feuilles de carton rigide à sécher dans les prés, sous le soleil.


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Vous avez eu le privilège de voir ici ces quelques témoignages du passé, fièrement conservés par un vrai puits de savoir (il va rougir)...


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Mais nous devons aussi vous dire, pour être complet, que Bernard Thomas, à l'occasion, tue encore le cochon, aide son fils à faire traverser le bourg à une trentaine de moutons, n'hésite pas à réparer des roues de charrette, presse lui-même ses pommes, etc..., etc..., etc...


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Monsieur Thomas, en plus d'avoir des mains et une âme d'artisan du bois, a écrit une page de la fierté paysanne creusoise. Et ainsi, lui et d'autres ont assemblé quelques feuillets et participé, eux-aussi, à la rédaction d'un grand livre nommé l'histoire de la France.


 

 

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6 août 2010

JOURNÉES MÉDIÉVALES DE CROZANT

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Sir le châtelain de Crozant et sa dame, en ce beau mois d'août, ont convié leurs vassaux de la Basse-Marche, du Bas-Berry et de la Marche à venir festoyer et ripailler sur leurs terres "entouristées", durant deux jours et deux nuits...
Palsambleu ! Nous allons faire séant orgie de pitances !


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Doit-on vous dire où se situe Crozant ? Oui ? Bon... soit : dans le Nord-Est de la Creuse, en partant de Dun-le-Palestel, vous galopez en direction d'Eguzon (sur la D913) pendant que nous vous expliquons...

En dehors de cette fête estivale, le bourg de Crozant est connu pour avoir accueilli, entre 1850 et 1950, une flopée de peintres impressionnistes de renom. Outre la splendeur des paysages, ils furent nombreux à y peindre les célèbres ruines de la forteresse médiévale... Nous y voilà ! Garez-vous là, nous finirons à pied.


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Dans la rue principale flottent les étendards. Nous parvenons aux premières animations. Une échoppe abrite les loueuses de costumes (elles-même costumées, évidemment). A côté, un jeu d'échec géant connait un honnête succès tandis qu'en face se déroule le tournoi d'échec (de taille classique) dans une salle feutrée. Nos pas nous guident dans une ruelle adjacente peuplée de quelques marchands d'objets artisanaux. Une troupe d'animateurs de rue y joue une scène moyenâgeuse devant une pincée de spectateurs.


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Vaguement dépités, nous remontons les escaliers qui mènent à la place de l'église. Ah, voilà ! Enfin du monde !* Des odeurs de viandes à la broche ! Des échoppes, des mendiants ! Des nobles et des manants en costume, partout, face aux ruines ! Et au bout, une scène vide pour l'instant. La sono diffuse doucement d'agréables morceaux de musique médiévale. Bonne ambiance !

*Nous nous demandons pourquoi ceux qui sont en contrebas, dans la ruelle, sont en quarantaine : peste ou choléra ?


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Nous trainons en salivant autour du cochon qui rôti. Nous flânons, ici et là, quand soudain... nous remarquons que les costumés qui nous entourent parlent tous le britannique "language" ! Diantre ! Ils sont revenus ! Le grand duché d'Aquitaine a été repris et le château en est de nouveau la porte d'entrée ! Fichtre ! Et puis nous réalisons : l'histoire ne peut pas se répéter... la forteresse de Crozant est déjà en ruine ! Les anglais sont refaits cette fois ! Ah, ah, ah !


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Comme les autres badauds, nous décidons de faire le tour des camelots et artisans de la place. Nous flânons, ici et là, quand soudain... deux cavaliers surgissent et lancent leurs montures sur un gueux qu'ils tancent vertement. Pour sûr, un malandrin ! Heureusement, la maréchaussée veille au grain ! Non loin, un croisé de retour d'orient conte ses exploits à deux péronnelles extasiées.


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Sur le retour, nous nous attardons dans la salle polyvalente. L'exposition qu'elle abrite est très riche d'artistes qui devraient intéresser nos compères d'artistiCreuse23. Nous collectons un petit paquet de cartes de visites... N'oublions pas que nous sommes ici dans le berceau de l'école de Crozant !


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Nous flânons, ici et là, quand soudain... Nous commençons à discuter avec un sculpteur sur bois ! Au bout d'une demi-heure, nous comprenons que c'était une erreur : il est terriblement bavard et... cette envie pressante qui nous tient !*

*Rassurez-vous, nous avons eu le temps de nous rendre aux toilettes.


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28 mai 2010

DE SAINT-SÉBASTIEN À BONNAT, À PIED, DE NUIT, ET SANS CHAUSSURES

Trois camions font route vers Saint-Benoit-du-Sault... ou Eguzon. Ils viennent de Bourganeuf.

A bord, 23 hommes ont pour mission de récupérer un parachutage de containers d'armes. Chacun de ces jeunes hommes a une vingtaine d'années. Nous sommes le 28 Mai 1944... et ce sont 23 maquisards de la Creuse.

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Ils traversent à présent le village de Vaussujean. Sur le côté gauche de la route, en bottes et culotte de cheval, marche un officier de la milice de Vichy. Il avance dans la même direction qu'eux. Les camionnettes des résistants le dépasse et poursuivent leur route. Le milicien a vu les maquisards cachés à bord. Ils s'éloignent déjà, à belle allure, dans la nuit tombante.


Ils parviennent au rendez-vous prévu. L'avion est à l'heure. Tout le monde s'active. Les uns sont en protection, les autres récupèrent les caisses et les chargent. Très vite, la bétaillère et les 2 autres camionnettes redémarrent. Les munitions, les armes et les 23 compagnons d'armes y sont répartis. Le jour commence à poindre. Le convoi traverse Saint-Benoit-du-Sault sans encombres. Les partisans somnolent ou dorment. Les véhicules font route sur Saint-Sébastien. Maintenant il fait jour...


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Soudain, un cri : "Aux armes !"... Les coups de feu claquent, redoublent. C'est le 1er régiment de France, la milice de Pétain, qui attaque ! Les balles giclent. Les victimes sont dans les rangs de la résistance. Coincés dans les camionnettes, ils sont des cibles faciles. C'est le massacre ! Quelques-uns, malgré le déluge de feu, parviennent à sauter hors d'un véhicule. Ils plongent dans le fossé. Ils ne peuvent plus rien pour leurs camarades et s'éloignent en rampant. Les projectiles sifflent au dessus d'eux.
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Ils sont 3 à ramper dans le fossé. Ils s'éloignent du déluge. Après une longue courbe, ils bondissent dans un champ. Ils sont désormais hors de vue de l'ennemi mais il faut fuir au plus vite ! Ils atteignent un sentier. L'un d'eux est blessé. Il quitte les deux autres pour aller se faire soigner. Ceux-ci continuent, à l'abri d'un chemin creux. Plus loin, ils traversent en courant la voie ferrée et continuent d'un bon pas.


Soudain, des bruits de moteurs ! Ils plongent dans un champ de blés. Une colonne de side-cars passe, heureusement sans s'arrêter. Les 2 maquisards se coulent sous des barbelés et se cachent dans une haie. Puis, rassurés, ils repartent. Il fait chaud, ils ont soif... et faim ! D'une maisonnette isolée sort une vieille femme. La brave vieille leur indique la direction de la fôret de Saint-Germain-Beaupré.


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Ils y parviennent et la traversent. Ils partent ensuite vers une maison où ils rencontrent un homme, craintif, qui leur donne de l'eau... à contre-cœur. Prudents, ils s'éloignent rapidement de cet endroit. Ils n'ont toujours rien mangé. L'un des 2 résistants n'a pas de chaussettes et ses bottes le font souffrir. Tout à coup, ils rencontrent des enfants. Ces derniers devinent qu'ils sont "du maquis". Après mille détours rusés, les gamins les amènent à une maison où "on" les aidera. Les 2 camarades de combat sont reçus par un couple âgé qui les nourrit d'une salvatrice omelette et de fromage.

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Ils ne s'attardent pas, malgré le bon accueil. Ils cheminent sur la route, l'oreille tendue. Celui qui a les pieds en sang ôte ses bottes et reprend sa route, désormais nus pieds. Une autre maison ! Ils y sont reçus en héros et, autour d'une eau de vie généreuse, doivent raconter leur mésaventure. Quand ils reprennent la route, elle est devenue sacrément sinueuse ! Ils parviennent pourtant à l'entrée d'un gros bourg. Prudence ! Un panneau indique Dun-le-Palleteau. Ils décident de contourner. Ils sont inquiets.


A la sortie de Dun se trouve un café. Coup de folie, ils décident d'y entrer, le pistolet mitrailleur à la hanche ! La sympathique patronne leur offre une limonade... et un vélo. L'unique client propose de prendre le second combattant sur son cadre. Ils se rendent à St. Sulpice où ils parviennent à la nuit tombée. Ils continuent en roue libre jusqu'à La Celle Dunoise. Le client de Dun remonte alors avec les vélos.


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A la faveur de la nuit, il franchissent le pont sur la Creuse. Ils progressent dans la nuit jusqu'à leur point de chute, une boutique du bourg. Ils jettent trois cailloux dans les volets. L'attente... Enfin, le sympathisant leur ouvre. Ils expliquent la situation. L'homme les conduit alors à la sortie du bourg. Une cabane de jardin et des bottes de paille les accueillent. Confiants, ils s'endorment aussitôt.


A l'aube, le brave homme est là, il apporte de l'eau et un robuste casse-croute. Il recommande vivement aux maquisards d'attendre la nuit pour repartir. Ils prennent donc la route de Bonnat vers 22 h. En haut de la côte, ils retrouvent le chemin d'une ferme amie. Ils s'y font reconnaitre... ils sont aussitôt cachés dans une grange. Demain, les chefs seront avertis ! On les tenait pour morts ! Les 2 maquisards ont repris contact: ils sont soulagés. Ils vont enfin retrouver leur réseau à Bourganeuf. La vidéo du combat  !


Au cours de l'attaque du 28 Mai 1944, la milice de Vichy massacre 7 maquisards, en blesse 3 autres et fait 2 prisonniers.


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11 mai 2010

COURSE DE CÔTE : LA SURPRISE EST LA SECONDE PLACE !

 

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Depuis plusieurs paires de semaines, une mystérieuse bande s'activait dans la côte et les virages qui relient Saint-Sulpice-le-Dunois à La Celle-Dunoise. Cette horde de bénévoles fit rugir débroussailleuses et tronçonneuses, coupa des arbres, dégagea des chemins et remua même des mètres cube de terre à la pelleteuse : il lui fallait préparer l'accueil de l'important public qui ne manquerait pas de venir admirer les participants de la 2ième course de côte des 8 et 9 Mai 2010 !


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Et puis arriva le 7 Mai, veille de la date butoir ! Tôt le matin, la cohorte des dévoué(e)s volontaires se retrouva autour d'un café fumant, paisibles et enjoués, afin de bien se préparer à mettre l'avant-dernier coup de collier... Allons-y maintenant ! Bras et têtes pensantes se repartissent les tâches. En bas, au milieu et en haut : 4 buvettes sont à monter ! Certaines se montrent sérieusement récalcitrantes mais, à force de ruse, patience et coups de marteau...


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Pour amener le courant, il faut traverser la Creuse. C'est le boulot de "la grenouille". En combinaison et palmes, il se jette dans un courant respectable et tracte derrière lui un lourd câble électrique. Une fois la traversée accomplie, le câble est arrimé. "La grenouille" nous serre alors la main et part, le plus naturellement du monde, à pied vers le pont. Il faut savoir que "la grenouille" est un moniteur de plongée à la retraite, et qu'il est âgé de 70 ans. Total respect !


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Le Samedi arrive, tout est prêt ! Le joyeux et calme public de cette 2ième course de côte sera, durant ces 2 jours, respectueusement canalisé, protégé, informé, enfumé, émerveillé, désaltéré et nourri... bref, en un mot : chouchouté !

Et la pluie du Dimanche a même donné une petite pointe de piment supplémentaire (sur le circuit, mais aussi dans les sous-bois boueux et glissants).


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Et la surprise du classement ? Mais, c'est l'exploit remarquable de ce talentueux conducteur de Simca Rallye II qui parvint à se faufiler sur le podium, à la seconde place, entre les deux bolides de Formule 3 qui se croyaient invincibles ! Encore une fois : total respect !


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Au passage, saluons aussi l'honorable prestation du Maire de La Celle-Dunoise*, fringant jeune homme de 80 ans, qui n'hésita pas à user lui-même la gomme des pneus de sa Subaru sur l'asphalte de sa commune.

A lui aussi : total respect !

*Monsieur Sachet, nous dit-on, est un ancien pilote de R8 Gordini et d'Alpine Renault.artart


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11 mars 2010

QUAND LE PEINTRE CREUSOIS OUVRE SA PORTE

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Nous arrivons dans le hameau perdu de Le Chiron et rangeons notre petite auto devant le N°7. Nous avons rendez-vous avec Antoine Melchior, pour faire plus ample connaissance. Nous voulons lui réserver une bonne place dans artistiCreuse23 et il a accepté de nous recevoir. Nous avons un peu le trac en toquant à la porte...


0antoine1Deux chiens se ruent en aboyant. Nous ne sommes pas trop rassurés. Antoine Melchior, l'œil malicieux, les calme avant de nous ouvrir. Il nous affirme : " l'un de vous va se faire dévorer, mais je ne sais pas encore lequel des deux". Nous entrons malgré tout... pour ressortir par la porte arrière, afin de visiter le jardin. Des poules et une oie y picorent. C'est bucolique. Capsule, jeune chien fou de 2 mètres de haut, promène une branche grande comme un tronc d'arbre

(nous n'exagérons jamais, comme vous le savez certainement).


0antoine2Nous rentrons au chaud et nous attablons autour d'un café. La cafetière métallique fait honneur à la belle tradition du ch'Nord. Notre hôte nous raconte alors le pourquoi et le comment qui ont fait que ses 2 fils, son épouse Barbara et lui, sont venus vivre en Creuse. Justement, Barbara, celle sans qui il n'aurait pas été aussi loin, fait son entrée. Il reprend son récit (tout se trouve dans artistiCreuse23, soyez sans crainte).



Antoine Melchior propose ensuite de visiter son atelier. Nous empruntons un escalier secret, et quittons à la fois le rez de chaussée, les murs couverts de peintures, la cheminée et les 2 poêles. Un couloir, aux murs tout autant décorés de tableaux, nous mène là où exerce le peintre (nous nous refusons à dire "le maître" pour ne pas heurter sa modestie). Des dizaines de toiles sont empilées, ici et là.


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Là où Antoine Melchior manie le "couteau"...





Nous redescendons. Antoine Melchior nous montre des piles de croquis et d'aquarelles. Nous photographions tout, tout et tout ! Nous sommes comme des enfants qui, sans honte ni vergogne, se jetteraient sur des friandises...

Désolé !


0antoine6Nous échangeons quelques souvenirs de nos "pays" d'origine. Nous parlons de ceci, de cela... Nous nous éternisons car, nous pouvons l'avouer maintenant, nous avons eu du mal à quitter le bon accueil que nous a réservé le sympathique couple que forment Barbara et Antoine Melchior.


0antoine7Voilà, maintenant, vous pouvez aller surfer sur artistiCreuse23 pour y admirer le talent d'Antoine Melchior !

Et, comme nous ne comptons pas en rester là, vous pouvez tout de suite vous abonnez (c'est gratuit, et sur MARCHOUCREUSE 23 aussi d'ailleurs) ! Il y a encore plein d'artistes vivants qui, nous l'espérons, nous ferons l'honneur de figurer aux côtés d'Antoine Melchior !

 

Et s'abonner, c'est le meilleur moyen de se tenir au courant,

yeah men !


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15 novembre 2009

LES SORCIÈRES EN RUT DES COMBES DE LA CAZINE

grotte1Pour l'instant, vous êtes tranquillement assis dans votre voiture et cherchez les Combes de la Cazine. En effet, vous mourez d'envie de découvrir ce site chargé de tant d'histoire et de légende. Alors, dans Colondannes, vous quittez la D951 et suivez astucieusement les panneaux qui indiquent "Combes de la Cazine".les_combes


La petite route sur laquelle vous circulez à présent est mangée par l'herbe en son milieu et, parfois, totalement envahie par les feuilles mortes de Novembre. Après un à deux kilomètres, vous arrivez au bout de cette piste encore correctement goudronnée. Vous laissez là vos chevaux vapeurs car la promenade commence ici...soleil1

 

 

 

 

 


Le sentier (c'est le C1) est balisé en jaune local. Nous vous engageons toutefois à rester sur vos gardes. En effet, la personne qui a fait les marques devait être sous l'emprise des sorcières (les explications suivent, ne soyez pas si impatients). Prenez donc le chemin qui descend à droite et marchez jusqu'à la Cazine. Vous longez la rivière par cette même piste. Par la suite, le chemin remonte légèrement et vous mène à une bifurcation. Bien que les célèbres marques jaunes vous invitent à prendre à droite... 

ne les suivez pas !


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PRENEZ LE CHEMIN DE GAUCHE, CELUI QUI REMONTE ! Vous retrouverez ainsi votre véhicule, après une promenade d'une bonne heure. Si vous cédez au sortilège des 3 méchantes magiciennes en tournant à droite, vous vous retrouverez à Grobost, reviendrez ensuite à Colondannes par la route, où il vous restera encore à faire à pied les kilomètres que vous aviez parcourus avec votre voiture, sur la petite route (soit, au bas mot, une demie douzaine d'heures de marche). Vous voilà prévenu ! Et sachez que nous parlons d'expérience... C'était l'été dernier, sous un soleil de plomb, mais il y a prescription maintenant !

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Mais, comme promis, nous allons vous raconter la légende des 3 sorcières qui, de nos jours encore, habitent les combes et hantent la lande.

Autrefois, c'étaient des fées. Elles restaient là, se nourrissant de grenouilles, de mures, de pommes sauvages ou de châtaignes... suivant les saisons.


Les soirs de pleine lune, leur sang s'échauffait et elles se dénudaient pour aller danser dans les bruyères. A l'époque, elles étaient jeunes et belles et exhibaient fièrement leurs 3 corps gracieux. De rares paysans, en se cachant, venaient les admirer (grâce à eux, nous savons aujourd'hui que, toutes les trois, elles ont des tétons noirs comme l'encre).


grotte2Lorsque, par malheur, ils étaient repérés par les fées, les paysans étaient aussitôt harcelés par elles, cajolés, séduits et... possédés. L'aube suivante les découvrait alors dans un état de très grand épuisement. Ils étaient tellement fatigués qu'ils n'avaient plus assez de force pour aller travailler aux champs, et ce pendant plusieurs jours. Imaginez !

 

 

 

 


 


Le résultat ne se fit pas attendre : les paysans évitèrent dés lors, comme la peste, de s'approcher des combes de la Cazine, aidés en cela par leurs compagnes légitimes. En effet, leurs épouses et fiancées, n'étant plus honorées, avaient vite découvert de quoi il retournait et en avaient pris sérieusement ombrage !


Les trois fées, n'ayant plus d'hommes à ensorceler, s'aigrirent et s'étiolèrent années après années. Le temps, malgré leur magie, passa pour elles aussi. Elles vieillirent. Les soirs de pleine lune, si vous le souhaitez, vous pouvez les voir danser, nues dans la lande. Mais, désormais, leurs poitrines aux noirs tétons pendent et tressautent pitoyablement.


pontElles ont, aujourd'hui, décidé de se venger. Mais les paysans, pleins de sagesse et de mémoire, ne se hasardent plus par là. Alors, les fées, devenues sorcières, s'en prennent aux innocents promeneurs. Elles font en sorte de brouiller le balisage ! Elles incitent les imprudents à traverser la Cazine sur un pont de fortune de leur fabrication, afin qu'ils s'égarent de l'autre côté ! Ou encore, l'hiver, elles font tomber la nuit une heure plus tôt ! Elles ont même été jusqu'à introduire des asticots dans des châtaignes ! Nous en sommes témoins !


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Il y a 52009 à 102009 ans environ, les ancêtres de ces 3 ensorceleuses vivaient déjà dans les combes de la Cazine. Ils y avaient établi leur campement, occupant quelques abris rocheux et vivant chichement de poissons, mûres, baies, grenouilles, pommes sauvages ou châtaignes, suivant les saisons.


Les soirs de pleine lune, leur sang d'hommes et de femmes préhistoriques s'échauffait, et ils allaient dans la bruyère pour danser nus. A cette époque, ils appelaient cela une "fête de week-end" (parait-il).


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Les nombreux outils en silex taillés, trouvés sur ce site, ont révélés l'existence du campement et permis sa datation. Ils sont exposés dans la mairie de Colondannes. Ça, au moins, c'est véridique !



18 octobre 2009

FESTIVAL ROCK'N FOLK DUNOIS

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Il est 20h. Quelques personnes discutent dehors. D'autres arrivent et entrent dans la grosse bâtisse. L'intérieur est décoré comme un banal bar-restaurant... Et pourtant, le lieu n'est pas ordinaire : au fond de la seconde salle gisent, çà et là, des guitares électriques, une batterie, des caissons de basses, des enceintes de belles dimensions, des fils qui courent en tous sens et du matériel de sono à profusion. 


L'ardoise nous propose un plat du soir pour quelques euros, dont un Curry de sanglier. Autour de nous, les conversations en anglais et en français se mêlent. Le patron du lieu est irlandais et, ce soir, sa clientèle sera un joyeux mélange d'hommes, de femmes et d'enfants venus de Hollande, d'Angleterre et de France.


Mais voici que le premier groupe entre en "scène" (un recoin où les artistes se casent tout juste) ! Ils accordent leurs guitares et réchauffent la batterie. Durant les heures qui suivront, les chanteurs et musiciens se succèderont, alternant jusqu'au milieu de la nuit les sonorités country, rock, blues, voire hard rock.


La bière coule, mais raisonnablement dans l'ensemble... A la première table pourtant, un français enthousiaste bat la mesure avec ses bottines "Santiags", en lézard bleu ciel. Si, si, des bottines : elles sont tailles basses ! Leur propriétaire se lève régulièrement pour aller se chercher un demi. Il tangue un peu mais gardera fièrement le cap jusqu'à son départ.


Les musiciens sont essentiellement anglo-saxons. Un français cependant, virtuose de la guitare, nous gratifie de splendides  solos (il se nomme Antoine Melchior). Un très jeune anglais (mais prometteur) joue plus sagement... A suivre !rock18                                     rock16                                    rock15   rock17                                                         





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Nous décidons de quitter notre table et d'aller nous coucher. Nos voisins anglais saluent notre départ en mêlant chaleureusement les "bonne nuit" avec les "good night". Belle, bonne, et saine convivialité !

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