UNE INCROYABLE RIBAMBELLE DE CURIOSITES (A DECOUVRIR ENTRE PONTARION ET SAINT-PARDOUX-MORTEROLLES) !

Sur (environ) 12 km, nous vous proposons de découvrir (environ) 12 de ces merveilleuses curiosités que cache jalousement la toujours bien verte campagne creusoise ! Embarquons donc à présent à bord du Marchoucreuse-Express pour une superbe balade virtuelle... que vous pourrez faire "pour de vrai" par la suite en allant à Soubrebost, Morterolles et Saint-Pardoux-Morterolles ! 

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Nous sommes à Pontarion (faites semblant, s'il vous plait !), traversons le Taurion et (tout de suite après le pont) nous prenons la D13 (sur la gauche) en direction de La Martinèche et Soubrebost. Nous traversons La Martinèche (le village de naissance de Martin Nadaud, dont nous vous avons déjà parlé) et trouvons ensuite (sur notre gauche), une pancarte qui nous indique "Pierre aux 9 gradins"...

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Cent mètres de piste nous amènent jusqu'à un parking... Il nous reste désormais à parcourir à pied (sur un chemin où nous vous conseillons vivement d'être trés bien chaussés car nous tenons à vous) les 300 m. de montée qui font serpenter les courageux aventuriers à travers un amas chaotique de rochers. Au sommet de la colline (de 574 m. de haut) trône la légendaire Pierre aux 9 gradins !

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Selon la croyance locale, les marches de ce rocher auraient été taillées par les Gaulois. Elles conduisent tout en haut, où se trouvent 2 creux ronds. Ils ont donné naissance à une légende de sacrifices rituels qu'auraient pratiqué des druides

(une autre croyance veut que l'eau croupie, qui stagne dans les creux, ait la propriété de guérir les maladies du cuir chevelu et du visage... vous voulez essayer ?).

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De retour sur la D13, nous ne tardons pas à atteindre le cimetière de Soubrebost, derrière lequel se cache une ancienne cabane de tailleurs de pierres. Soubrebost est une commune où la taille du granit a longtemps été pratiquée (interrompue en 1978, elle reprend en 2000). La cabane en pierres sèches (qui date du 19ème siècle) servait d'abri pour stocker les outils (et le casse-croute !).

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Nous reprenons de nouveau la D13 et arrivons devant l'église de Soubrebost (à côté de laquelle un bistrot à survécu). Cette malheureuse église (dite "de l'assomption de la Vierge") a été totalement reconstruite entre la fin du 15ème siècle et le début du 16ème. Puis elle a de nouveau été refaite (et raccourcie) en 1860. Malgré cela (ou à cause de), elle n'est plus que ruines en 1934...

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En 1938, la façade et le clocher finissent par s'écrouler. Malgré cela (ou à cause de), cette église est classée Monument Historique en 1942. Elle est rénovée en 1948 et est sauvée en 1953 (les vitraux, eux, ne sont refaits qu'en 1955). A l'intérieur, une vitrine protège une statue du 13ème siècle qui représente une Vierge à l'enfant, en bois sculptée recouvert de plaques de cuivre dorées.

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Toujours en compagnie de la D13, vous et nous progressons maintenant vers Morterolles quand, soudain, nous arrivons à une intersection... Nous tournons sur la D8 (sur notre droite) mais la quittons trés trés vite (en tournant à gauche) pour retrouver la D13 (ouf, sauvés !). A cet endroit, la D13 longe un étang de taille respectable et un mini-parking pour accueillir les visiteurs...

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Les amoureux de la nature et leurs rejetons seront ravis de parcourir le petit chemin qui borde la rive de cette admirable pièce d'eau et qui (en réalité) est un parcours éco-pédagogique parsemé de petits jeux permettant de tout savoir sur cet étang. D'ailleurs, ce dernier est en train de lentement se transformer, année après année, en une vaste tourbière de 39 hectares (ben ouais).

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A cette occasion, vous et nous (et nos rejetons donc) apprenons que le site sur lequel nous nous trouvons est classé Natura 2000 et est protégé par un arrêté préfectoral car 57% de ses 39 hectares (merci à ceux qui suivent) sont considérés par l'Union Européenne comme étant une véritable richesse écologique de par la qualité de la flore et de la faune (qu'il faut donc précieusement respecter !).

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Nous poursuivons notre route (avec l'incontournable et fidèle D13, qui refuse désormais de nous quitter) et entrons dans Morterolles... Sachez que, si Morterolles n'est absolument pas la capitale des profiterolles, ce bourg discret n'en recèle pas moins de véritables petits bijoux patrimoniaux... L'un d'eux, qui est sa trés humble et trop humide petite église, nous a paru en grand danger !

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Lorsque nous en sortons (trés humbles et trop humides), le hasard nous fait remarquer le discret et mystérieux emblème de Le Souvenir Français (à droite sur le socle du monument aux morts). Une sorte de guérite carrée, face à cette église, nous intrigue également : sur son côté, un portillon permet d'entrer et de découvrir un vieux "puits couvert" (refermez en sortant, le voisinage y tient !).

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Vous et nous repartons ensuite (sur la... D13) et arrivons 3 km plus tard à Saint-Pardoux-Morterolles. Ici aussi, plusieurs petits bijoux se dévoilent sous nos yeux ébahis, notamment un impeccable château (posé au milieu d'un beau parc clos de grilles), la rambarde en rocaille d'une maisonnette proche et l'une des 5 bornes-fontaine (généreusement installées par la commune en 1935).

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Quelques centaines de mètres aprés être partis de Saint-Pardoux-Morterolles, une surprise (tout aussi cruelle que douloureuse) nous attend : à savoir que nous allons devoir nous séparer de la D13 au profit de la D51 ! Si nous prenons à droite, nous nous dirigerons vers le site de la Cascade des Jarreaux (dont Marchoucreuse vous a déjà parlé). Mais si nous partons à gauche...

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La D51 nous mènera alors vers Massadoun, puis vers Buze. Un peu avant Buze, la route passe au dessus de la rivière Le Pic, dont nous allons dire 2 mots... classée "Rivière sauvage" depuis 2016, elle fait parmi des seuls 8 cours d'eau de France qui possèdent ce label (dont Le Pic et une autre petite rivière de Creuse...

si vous voulez en savoir plus, cliquez sur le joli petit lien que voici !).

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En gardant le cap sur la D51, nous devons normalement finir par rejoindre le lac de Vassivière... si ce n'est pas le cas, c'est ballot ! Mais ce n'est pas grave car la D7 nous mènera soit à Royère-de-Vassivière (un sympathique bourg de Creuse), soit à Peyrat-le-Château (un dynamique bourg de Haute-Vienne, qui a bien failli devenir creusois en 1792... ce dont Marchoucreuse a également déjà parlé !).

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Comments

[piozou]

Super!!!! a faire par beau temps, surtout avec le casse croute, et la boisson qui va avec! Merci de la découverte.