DANS LA LONGUE SERIE "LES BÂTISSEURS CREUSOIS", VOICI... LA FAMILLE FOUGEROLLE !

Comme vous le savez (peut-être), la famille de Philippe, Lucien, Jean, Marius et Xavier Fougerolle est d'origine creusoise. Plus précisément de la commune de Champagnat (et, pour être encore plus précis, du village de Puy de Mergue). Ce que vous ne savez (sans doute) pas, c'est que vous connaissez déjà (sans le savoir) beaucoup de choses sur les frères Fougerolle (mais lisez plutôt la suite !)...

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Philippe Fougerolle crée en 1844 l'entreprise Fougerolle qui, à la fin du 19ème siècle, a réussi à rafler la quasi totalité des chantiers de creusement de tunnels et une partie de ceux des constructions de lignes de chemin de fer (des travaux plutôt techniques, voire relativement délicats à réaliser, qui lui offrent "1000 et une" occasions de déposer de lucratifs brevets !).

"Quoi d'autre ?" (nous demandez-vous, impatiente jeunesse que vous êtes)...

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La Société Eiffel achève, en 1889, à Paris, la construction d'une célèbre tour que le monde entier connait. Puis, en 1893, Gustave Eiffel se retire et son entreprise deviendra plus tard... une filiale de Fougerolle ! En 1916, tandis que la folie guerrière ensanglante l'Europe, Philippe Fougerolle (président du Syndicat National des Entrepreneurs de Travaux Publics) exhibe une idée folle...

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Celle d'Albert Mathieu-Favier qui, en 1801, voulut creuser un tunnel sous la Manche et que Fougerolle pense désormais réalisable. Plus tard (après la 2nde guerre mondiale), Lucien Bourellis (son gendre) le remplace à la tête de l'entreprise : sous sa direction, Fougerolle va réaliser (en 1955) le pont suspendu de Tancarville (avec 1360 m. de long, il est alors le plus grand d'Europe).

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En 1965, la société Fougerolle participe, bien évidemment, à la réalisation du tunnel sous le Mont-Blanc. A ses côtés, la Société Auxiliaire d'Entreprises (SAE) fait également partie de l'aventure. En 1993, la SAE se marie avec l'entreprise Fougerolle et ils donnent naissance au groupe Eiffage. Mais le bébé commence sa vie avec un endettement de 750 millions de francs...

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Eiffage vend une partie des biens immobiliers du groupe pour se renflouer et renoue avec son coeur de métier, les travaux routiers et ferroviaires. Il construit notamment le trés audacieux viaduc de Millau, en 2004 (mais ça, vous le saviez déjà !). Puis, en 2006, l'entreprise espagnole Sacyr Vallehermoso achète 32% des parts du capital d'Eiffage (nous voilà déjà loin de Champagnat, n'est-ce pas ?).

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