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MARCHOUCREUSE 23

7 avril 2011

LES TOURS JUMELLES SONT ENCORE DEBOUTS !

CROCQ

 

 

 

 

 

 

 

 

A l'est d'Aubusson, sur la D9, se trouve la bonne ville de Crocq. Les habitants ont su mettre intelligemment en valeur, année après année, le riche patrimoine de leur vieille bourgade du pays Franc-Alleu. A l'origine, le nom de Crocq vient du celte "car" qui signifie "pierre". Car Crocq a été érigée il y a fort longtemps sur un éperon rocheux qui surplombe la vallée de la Tardes.


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Un peu d'histoire ? Et bien voilà : le château-fort de Crocq est bâti en 1190 par Robert I, comte d'Auvergne. La place forte devient une pièce stratégique dans la ligne de défense du royaume de France. Les 2 tours ont 3 mètres d'épaisseur (à leur base) pour environ 20 de hauteur. Indestructibles !


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En plus du robuste château, la ville est défendue par une ceinture de remparts derrière laquelle les serfs et leurs bêtes se réfugient en cas d'attaque... Elle a lieu en 1357, pendant la guerre de 100 ans : le "Prince Noir" (Prince de Galles) prend et ravage Crocq !


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En 1426, la Dauphine de Montlaur obtient du roi Charles VII que la ville de Crocq soit exonérée d'impots pendant 8 ans, ceci afin qu'elle puisse redresser les fortifications détruites. Les contrées de Bellegarde et Crocq, ainsi mises en franchise fiscale, deviennent pays de Franc-Alleu. Les remparts de Crocq seront achevés en 1444.


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Après le massacre de la Saint-Barthélémy en 1572, les chefs protestants se réfugient à Crocq, sous l'autorité de Henri de la Tour d'Auvergne, baron de Crocq. De là, en 1575, à leur tour, ils se livreront à des exactions contre les catholiques.


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Des milliers de paysans se révoltent en 1592. Ils ne supportent plus la misère, l'insécurité et les lourds impots. Ils terrorisent le centre du royaume de France pendant des années, avant de se faire décimer en 1596. Le nom de "croquants" est donné à ces insurgés. Certains pensent qu'il est dû au fait que le mouvement est né à Crocq. D'autres affirment que c'est parce que les paysans en colère étaient armés de... crocs !


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La chapelle Notre Dame de la Visitation est la propriété du comte Cornudet depuis 1796... Elle est offerte à la commune de Crocq en 1989 (pour le bicentenaire ?) par la famille Cornudet des Chomettes de Beauverger d'Indy. Le clocheton est l'ancienne lanterne des morts. La chapelle protège entre ses murs un trésor : le triptyque de Saint Eloi, daté du 16ème siècle et classé aux monuments historique.


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Au moyen-âge, noisettes, noix et faînes étaient pressées pour en extraire l'huile. Le pressoir (comme le moulin ou le four à pain) était la propriété du seigneur. Les serfs avaient obligation de l'utiliser et devaient, pour cela, s'acquitter d'une taxe.


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 Marc Pouyet, habitant de Crocq.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'association pour la Sauvegarde du Vieux Crocq et de son Environnement défend l'intégrité du patrimoine historique, culturel et artistique de la commune de Crocq.

mail : svce@orange.fr             tel : 05 55 67 42 36         Rue Bardelle 23260 CROCQ


tourisme.hautpaysmarchois@orange.fr


 

 

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29 mars 2011

LA FORTERESSE MALMENEE DE CLUIS-DESSOUS

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Dans ces terres qui séparent la Marche du Berry, coulent les eaux beiges de la rivière Bouzanne. Et, perchée sur les hauteurs qui domine ce cours d'eau, le château de Cluis-Dessous veille toujours sur cette vallée, siècle après siècle.


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En effet, les ruines de cette place forte sont, encore aujourd'hui, composé d'une enceinte de remparts, d'un donjon (du 12ème siècle), d'un corps de logis seigneurial et d'un châtelet d'entrée à pont levis (du 14ème siècle), le tout en un état rélativement convenable.


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La chapelle castrale, située à l'intérieur des remparts, serait d'origine romane. Cette forteresse faisait partie de la ligne de défense qui protégeait la frontière entre le royaume de France et, au sud, le Duché d'Aquitaine, acquis aux anglais au début de la guerre de cent ans.


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En 1001, le seigneur de Cluis est le vassal de la puissante seigneurie de Gargilesse, puis de celle de Chateaumeillant. A l'époque, le château de Cluis-Dessous, de toute évidence, s'en est mieux sorti que celui de Crozant...


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Et qu'en est-il aujourd'hui ?

Crozant est devenue une ruine "chouchoutée" pour le tourisme et la forteresse de Cluis, quant à elle, est régulièrement ébranlée par les tirs de mines de la carrière voisine...


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Pour son malheur, il a été découvert, outre la présence de granit, que les sables rouges de la Bouzanne étaient riches en minerai de fer. Serait-ce un "remake" moderne de l'histoire du pot de terre contre le pot de fer ?


 

14 mars 2011

PETITE HISTOIRE DES TUILERIES DE LA CREUSE

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Quelques siècles après qu'ils eurent envahi la Gaule, les romains y importent la route, le vin, la chrétienté (après avoir rasé les temples gaulois) et, pour ce qui nous intéresse ici, la tuile et la brique. Mais, dans les villes, la brique ne sera vraiment utilisée qu'après le moyen-âge. Les campagnes, quant à elles, garderont même leurs toits de chaume jusqu'aux années 1700.


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En 1785, une ordonnance du parlement royal, appliquée à Jarnages, interdit aux creusois de continuer à utiliser de la paille pour leurs toitures. Cela provoque une brusque demande de tuiles, laquelle fait naître en Creuse des dizaines de tuileries familiales et artisanales. En 1860, ce sont quelques 70 sites qui permettent à autant de famille de paysans d'arrondir les revenus de leur ferme.


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Dans ces tuileries, même les enfants participent à la fabrication. Ils portent les briques sur les aires de séchage, ils façonnent le nez des tuiles, nettoient les outils de découpe et soignent les finitions. Comme ils vont en classe, la fabrication des tuiles a lieu, de préférence, les jours sans école (vacances comprises).


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Outre les membres de la famille, quelques ouvriers y travaillent aussi. En 1878, leurs salaires avoisinent les 3 francs par jour, nourris, logés et blanchis (dans la région d'Aubusson, le salaire n'est que de 2 francs/jour). Ils travaillent (et ne sont donc payés) que les jours où la tuilerie en a besoin...


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Après le séchage, les tuiles et briques doivent être cuites dans le four, par fournée de 25 à 30 mille pièces. La cuisson dure une bonne semaine et consomme environ 30 stères de bois. Durant ce temps, il faut veiller, nuit et jour, que le four n'enflamme pas la trop proche charpente de la tuilerie.


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Dans les années 1920, la concurrence devient rude. Pour y faire face, une partie de la centaine de tuileries creusoises se mécanisent, avec des moteurs diesel. Celles qui ne le font pas meurent, les unes après les autres. Les survivantes s'industrialisent (et s'électrifient) aux alentours de 1950.


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Les jeunes creusois partant vivre en ville, les tuileries rurales manquent de main-d'oeuvre. Dans un dernier sursaut, elles tentent de se regrouper pour produire en commun... Mais l'inévitable se produit : au début des années 1970, aux alentours de Gouzon, la dernière tuilerie encore en activité s'arrête définitivement !


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Désormais, c'est à l'ECOMUSEE de la TUILERIE de POULIGNY (commune de Chéniers) qu'incombe le devoir sacré de perpétuer la mémoire de l''histoire des tuileries de la Creuse ! Cette ancienne tuilerie a été minutieusement restaurée et des animations autour du feu, de l'argile, du monde rural ancien et des tuileries creusoises s'y déroulent régulièrement. Croyez-nous : une visite s'impose !


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5 mars 2011

RAZZIA SUR NEUVY SAINT-SEPULCRE

Nous vous proposons de nous accompagner hors des terroirs de la Marche, à quelques lieues seulement à l'intérieur des terres du Bas-Berry. Quelques belles surprises vont récompenser notre légère infidélité commune...


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Nous arrivons donc à Neuvy Saint-Sépulcre, entre Argenton-sur-Creuse et La Châtre. Impossible, dans ce bourg paisible, de rater l'église reliquaire de Saint-Etienne et sa monumentale rotonde, unique en France. Cet édifice est une réplique du Saint-Sépulcre de Jérusalem. Elle a été édifiée au 11ème siècle, à la demande d'un seigneur qui revenait de croisade. Elle fut accolée, deux siècles plus tard, à une nef très classique.


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Les voûtes de cette rotonde reposent sur 11 colonnes, surmontées de très belles sculptures. L'étage  du dessus, en marge de la stricte obligation cultuelle de la loi de 1905, accueille chaque été une exposition d'art (?).


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La nef héberge, dans sa partie droite, une chapelle qui contient 3 reliques : une copie d'un clou de la crucifixtion, un fragment du tombeau du christ et une fiole contenant un peu de son sang...


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Cette église se situant sur une des routes qui mènent à Saint-Jacques de Compostelle, nous avons eu le loisir d'y rencontrer un pèlerin solitaire, en collants de joggeur et sac à dos kaki. Il se plaignit auprès de nous du peu d'accueil qu'il avait reçu jusque là. 


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Par pure charité laïque, nous avons discuté avec lui durant quelques minutes. Puis, nous avons aimablement salué ce  fièvreux mystique avant de reprendre la route du retour vers les bucoliques et frais paysages de la Creuse


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Mais avant de quitter Neuvy Saint-Sépulcre, nous avons rendu une petite visite à la "Maison de la Pomme" où, quelques rares jours par an, se tiennent des ateliers de greffe de pommiers.

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A signaler : un vaste étang, entouré d'un parc paysager, accueille les pique-niqueurs aux beaux jours. 

1 février 2011

LE MONUMENTAL ET HISTORIQUE SANATORIUM DE SAINTE-FEYRE

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Adossé au Puy de Gaudy, le centre médical de la Mutuelle Générale de l'Éducation Nationale s'étire face au sud et semble contempler l'immense massif de résineux où se niche le parc animalier des Monts de Guéret... et ses célèbres loups.


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A la fin du 19ième siècle, Alfred Leune, inspecteur d'académie, est atterré par le nombre importants d'enseignants atteints de tuberculose. Il décide alors de créer pour eux un sanatorium et lance une souscription auprès des Secours Mutuels des Instituteurs. Sa situation centrale, la qualité de son air et son excellente desserte ferroviaire feront choisir Sainte-Feyre. Les travaux y démarrent en 1902.


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Le sanatorium est inauguré en 1906 par le ministre des affaires étrangères. Alfred Leune (1857-1930) est président de l'Alliance Internationale contre la Tuberculose. Aujourd'hui, devenu Centre Médical National, cet établissement est désormais le plus ancien de la MGEN.


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Il comprend un service de pneumologie, un autre de cardiologie, un pôle prévention et éducation, un Centre d'Aide au Sevrage Tabagique, un centre de lutte antituberculeuse, un hôpital de jour et une maison de retraite médicalisée, mais également un auditorium, une bibliothèque, une salle de spectacle, une cafétéria et une boutique, un parc, un mini-golf et un court de tennis... Reprenons notre souffle !


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Le personnel du Centre MGEN de Sainte-Feyre est d'une remarquable compétence, doublée d'une naturelle gentillesse. Nous tenions à rendre hommage, quand bien même ce ne fut qu'en deux lignes, à ces femmes et hommes si peu avares de sourires


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Les fresques qui ornent, ici et là, les couloirs ont été faites par CONCORDIA, un groupe de jeunes artistes bénévoles venus de Russie, d'Allemagne, de l'Ile Maurice, d'Ukraine et de France, auquel s'ajoute le photographe Philippe Rolle. Chaque été, depuis 2005, ils viennent poursuivre la réalisation de cette œuvre grâce à l'aide financière de l'Agence Régionale de l'Hospitalisation du Limousin.

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Le principe fondateur de la Sécurité Sociale

(née en 1945 par la volonté du Conseil National de la Résistance)

est

"Chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins".

Selon Thierry Beaudet, président de la MGEN : "Dorénavant, la santé pèse d'autant plus lourd sur les ménages que leurs revenus sont faibles". La MGEN affirme aussi que l'état rembourse désormais moins d'un euro sur deux des dépenses de soins*.


*Lesquelles ont progressé de +30,5% pour les malades mais de seulement +18,8% pour la "Sécu" (entre 2004 et 2009).


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Les propos du président de la MGEN, ainsi que les chiffres concernant les augmentations des frais de soins en France, sont extraits du N°269 de Valeurs Mutualistes, magazine des adhérents MGEN.


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16 janvier 2011

HISTOIRES D'EAU : CHROSO ET LA CASCADE SECRETE SOUS CESSAC

Rendez vous à 20 km. au nord de Guéret dans un pays nommé "Les Trois Lacs". Nous sommes dans la vallée de ce que les gaulois nommaient "chroso" (rivière) et qui est devenu ensuite La Creuse.


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Depuis des millions d'années, l'eau puissante a raviné la roche et tracé une gorge encaissée, bordée d'abruptes parois. A la sortie du défilé se trouvait une énorme roche au pied de laquelle "chroso" a creusé un trou de 6 m. de profondeur : c'est le gour Jonchère, en aval de Le Bourg-d'Hem.


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Et puis, en 1982, le Barrage de l'Age est mis en service. L'eau domptée se calme et le mur de béton, haut de 20 m., transforme les gorges en un long fjord émeraude. La roche est noyée et le gour Jonchère sombre dans l'oubli des cartographes.


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En amont du barrage, sur la rive gauche, juste sous le village de Cessac, 2 invisibles cascades enfantent un torrent qui se jette dans la Creuse. La seconde fait gronder l'eau qui se fracasse 8 à 10 m. plus bas...


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Pour y accéder, 2 solutions (plus ou moins hasardeuses, nous vous prévenons) s'offrent à vous, aventuriers impatients !

1) Par bateau... TOUT D'ABORD, A AUCUN MOMENT VOUS NE FRANCHIREZ LES BOUÉES QUI VOUS INTERDISENT L'ACCÈS AU BARRAGE ! La cascade se trouve largement avant !


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Ceci étant précisé, vous accostez en amont du torrent. Vous amarrez solidement votre embarcation avant de remonter une forte pente de terre sur la gauche du gros ruisseau. Soyez bien chaussé : l'endroit est difficile et toujours glissant !

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2) Par la voie terrestre... de Cessac, un chemin descend vers le barrage. Dans un virage en épingle à cheveux, une discrète sente animalière file sur la droite. Vous l'empruntez jusqu'à la cascade supérieure.

ATTENTION DANGER : VOUS ÊTES AU BORD D'UN A PIC ! NE QUITTEZ PAS L'ÉTROIT SENTIER !


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Les plus téméraires tenteront de descendre au bas de la grande cascade en longeant prudemment le cours d'eau par le côté droit. Et n'oubliez pas : il vous faudra remonter par là où vous êtes descendu !


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Restez prudents !


Si vous avez survécu jusque là, ne buvez pas l'eau du torrent ! La ferme qui se trouve au dessus pratique l'élevage d'un nombre conséquent de bovins et d'ovins. Ils vaquent dans les pâtures qui occupent les 2 rives du haut du cours d'eau.


28 décembre 2010

LA CREUSE, ENTRE LE BARRAGE DE L'ÂGE ET LA CELLE-DUNOISE

L'aventure commence à côté du bourg  de La Celle-Dunoise (mondialement connu) entre Dun le Palestel et Bonnat. Votre chemin démarre au parking du terrain de foot-ball (après le camping de la baignade). Le sentier, balisé en jaune, longe le terrain avant de plonger (c'est une image !) vers la Creuse.

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Vous devez envisager 3 heures de marche, en grande partie en terrain boisé. Quelques passages étant délicats, une bonne condition physique serait préférable. Le dénivelé reste, quant à lui, très acceptable.

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Avant le barrage de l'Âge, une robuste passerelle enjambe la Creuse et vous ouvre les bras (encore une belle image non ?). Une fois celle-ci traversée, le bon chemin est celui de gauche, toujours de jaune balisé. Avant de vous y engager, les plus courageux pourront faire une virée aller-retour au barrage.

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La sente suit la rive droite de la Creuse, puis remonte vers le village de Marseuil. Elle vous mène sur de traitres escarpements, glissants quand ils sont mouillés... Ne relâchez pas non plus votre attention vis à vis des flèches jaunes, parfois trop discrètes.

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Vous retrouvez ensuite une allée tranquille que traverse parfois un ruisseau. Un dernier gentil raidillon vous fait prendre pied sur l'asphalte. Vous êtes à Marseuil. Tels des cow-boys, vous partez à gauche, sur le macadam.

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Entrecoupée de morceaux de chemins sous-boisés, la petite route descend, avant de rejoindre une Creuse frémissante qu'elle longera jusqu'à La Celle-Dunoise.

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Il ne vous reste plus qu'à traverser le bourg, descendre vers la célèbre (et mondialement connue) église du XIIe

siècle, franchir le pont roman, partir sur la gauche vers la baignade, passer devant le camping et remonter jusqu'au terrain de foot où est garé votre véhicule...

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Mais, auparavant, vous n'aurez pas résisté au plaisir de vous arrêter pour vous désaltérer ! Vous avez le choix entre la fontaine, près de la Bascule, l'Auberge des Pêcheurs et La Bergerie ! (les 2 derniers font également restaurant).


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AVEZ-VOUS ENCORE ASSEZ DE FORCE POUR ENTRER DANS CETTE GRANGE ?

19 décembre 2010

RAID HIVERNAL SUR LA COURTINE : 0 MORT

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"La Courtine ? connais pas !" répondent certains. Une vague lueur illumine cependant l'œil de quelques autres : "Ah oui... le camp militaire !"

Il est vrai qu'il y a là un célèbre camp d'entrainement de l'armée française...


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Mais, aujourd'hui, nous avons préféré nous rendre dans le bourg de La Courtine, à l'extrême sud de la Creuse, au cœur de l'extraordinaire et vaste Parc Naturel Régional de Millevaches en Limousin, à cheval sur la Haute-Vienne, la Corrèze et la Creuse.


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L'hiver, la neige n'y est pas rare et les animaux sauvages doivent y survivre. Le ragondin, emblème du parc, en peuple les mille cours d'eau. Le renard, sur leurs rives immaculées, y cherche sa pitance en traquant la musaraigne et le mulot.


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Les humains, quant à eux, préparent les fêtes de fin d'année. Ils ont organisé un marché de Noël dans la salle polyvalente. Les idées de cadeaux y abondent : conserves de produits locaux et bières du plateau, bijoux, décors pour la table ou la maison, aquarelles et bibelots, miel et pains d'épices artisanaux, etc, etc...


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Des auteurs du Limousin ont également fait le déplacement pour proposer leurs livres : René Limousin, écrivain de terroir depuis 40 ans, fait face aux 2 sympathiques écrivaines que sont Marie-France Houdart et Josiane Garnotel.


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Dans un coin, la paisible Chloé Dequeker, sur son tour de potier, travaille sensuellement la terre. Elle fait surgir entre ses mains habiles (et sous nos yeux fascinés) des poteries aux formes diverses, extrêmement fines et raffinées... Magique !


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Sur la scène, Jo Sony et son orchestre nous offre un véritable festival de musique populaire ! Nous avons droit aux standards de l'accordéon mais aussi à un solo de xylophone, lui-même suivi d'un court concert de flute nasale, puis d'une démonstration de cor alpin suisse !


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Au cours du repas du midi, assuré par de gentilles bénévoles, un homme à cheveux ras lance un "bon appétit" à la cantonade. En retour, il reçoit quelques "Merci mon colonel"!

A notre table, les écrivains René Limousin et Marie-France Houdart papotent et taquinent aimablement leur voisin, un moine cistercien affamé.


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Dehors, les champs sont recouverts d'une bonne vingtaine de centimètres de neige. Des vaches oubliées y arrachent désespérément les bourgeons des arbres pour tromper leur faim. La-bas, les prairies proches de Saint-Martial-le-Vieux, sous le plus haut sommet creusois (932 m.), rêvent en vain qu'elles deviendront un jour pistes de ski.


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Le renard nous lance un regard triste, comme s'il avait peur de ne pas réussir à traverser l'hiver. Nous le rassurons, le consolons par la pensée. Et, au printemps, sans faillir, nous reviendrons dans ce si joli et sauvage Parc Naturel Régional de Millevaches en Limousin.

Nous lui en faisons la promesse !


COURT4"Les promesses n'engagent que ceux qui y croient" !

 


"You talking to me ?"


27 novembre 2010

PAGE RACONTANT LA FIERTÉ PAYSANNE CREUSOISE

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Vous pourriez penser que nous allons maintenant vous parler d'un vieux monsieur qui fabrique des petites carrioles en bois, histoire d'occuper ses vieux jours... Et bien, vous vous trompez lourdement !


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Imaginez plutôt un dynamique et enthousiaste ancien agriculteur de 71 ans qui, outre la réalisation de ses miniatures en bois, collectionne, rénove et préserve une belle quantité d'objets du monde paysan creusois... Un véritable musée s'offre alors à vos yeux !


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Vous pouvez ainsi admirer le bel état d'une machine de 1914 qui coupe, ramasse et lie (toujours) le foin ou la paille, tirée par un cheval ou un tracteur (le sien ne date que de 1950 et ronronne encore). Au dessus, accrochés au mur, les vélos de son grand-père, de son père, et le sien... Un musée, on vous dit !


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Vous découvrez aussi quelques inventions de paysans, telle cette aiguille à lier les bottes de foin ou ces rideaux de cordelettes destinés à protéger les yeux des bœufs de l'irritante présence des mouches.


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Soigneusement rangés, les pièces d'attelage sont prêtes à servir. D'ailleurs, Bernard Thomas s'en sert encore ! Avec son cheval, il laboure et moissonne... de temps en temps.


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La balance romaine est destinée à peser les agneaux, nous confia-il. Une sangle passée sous le ventre, la bête est soulevée à bout de bras ! (Pour la casserole, nous ne savons pas à quoi elle sert).


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Dans les années 1950-1960, la moissonneuse-lieuse est équipée d'une nourrice à ficelle. La machine lie toute seule la paille en bottes, au fur et à mesure. C'est le progrès !


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A propos de ficelle... Monsieur Thomas nous montre fièrement une relique : de la cordelette réalisée avec du papier. C'était pendant la guerre de 1939-1945. Pénurie, rationnement et... débrouillardise !


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Au début de la précédente, en 1914, les marchands de machines agricoles américaines sont présents. Par la suite, des constructeurs français se font aussi leur place dans la fulgurante mécanisation des campagnes.


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Bernard Thomas, qui nous dit aimer les choses anciennes, évoque encore (et avec plaisir) ce temps ou, par exemple, les semelles des chaussures étaient faite d'une alternance de couches de cuir et de carton. Ce temps, encore, ou la cartonnerie voisine mettait les feuilles de carton rigide à sécher dans les prés, sous le soleil.


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Vous avez eu le privilège de voir ici ces quelques témoignages du passé, fièrement conservés par un vrai puits de savoir (il va rougir)...


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Mais nous devons aussi vous dire, pour être complet, que Bernard Thomas, à l'occasion, tue encore le cochon, aide son fils à faire traverser le bourg à une trentaine de moutons, n'hésite pas à réparer des roues de charrette, presse lui-même ses pommes, etc..., etc..., etc...


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Monsieur Thomas, en plus d'avoir des mains et une âme d'artisan du bois, a écrit une page de la fierté paysanne creusoise. Et ainsi, lui et d'autres ont assemblé quelques feuillets et participé, eux-aussi, à la rédaction d'un grand livre nommé l'histoire de la France.


 

 

16 novembre 2010

GARGILESSE : LES PEINTRES DE LA VALLÉE DE LA CREUSE ONT PLUS DE MILLE ANS

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Nous ne pouvons plus retarder d'avantage cet instant fatidique ! En effet, il est temps pour nous de vous divulguer le secret qui suit... (De toutes façons, un jour ou l'autre, vous l'auriez bien appris !)


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Pour celà, rendons nous ensemble (si vous le voulez bien) à Gargilesse-Dampierre. En effet, c'est là que nous allons révéler à la face du monde cette cachoterie trop longtemps tût, rlututu !


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Alors, sachez-le : Les peintres impressionnistes de la vallée de la Creuse ont été devancé !

(Vous savez bien, ces artistes qui sillonnaient les chemins du Bourg-d'Hem, de Fresselines, de Crozant et de Gargilesse-Dampierre, entre 1850 et 1950 ?

Mais si vous le savez !)...   


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(Pour respecter les consignes et pour ne pas les abimer, les photos des fresques ont été prises sans flash).


 





Les précurseurs, en réalité, sont d'obscurs anonymes du moyen-âge. Ils ont réalisé de splendides fresques sur les murs de la crypte, sous l'église de Gargilesse-Dampierre (dans l'ancienne province de la Marche).


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(No comment)

 


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George Sand, qui avait des amis impressionnistes, habita une maison à Gargilesse-Dampierre. Vous pourrez la découvrir aux heures de visites. (Nous, nous sommes arrivés trop tard !)


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Vous ragez et mourez d'envie de voir par vous-même ces incroyables fresques? Rien de plus simple : prenez l'autoroute A20, quittez-la  à la sortie N°19, direction Eguzon puis Gargilesse-Dampierre.

(Si vous arrivez à Montcocu, vous vous êtes trompé. Faites demi-tour).


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Gargilesse-Dampierre est également une bourgade-étape du très ancien chemin de Compostelle.


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Inutile pour autant de croire qu'une douce, sainte et jeune personne se proposera de vous laver les pieds ! Ca, c'est seulement dans les films... Et en plus, vous n'êtes même pas pèlerin !


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Quoi qu'il en soit, ne repartez pas sans admirer également (et sous tous les angles) la belle place forte de Gargilesse-Dampierre !


Et ses passages secrets...

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7 novembre 2010

SAINTE FEYRE FÊTE LES POMMES ET LES BOUDINS

A seulement quelques kilomètres de Guéret, ce Dimanche là, c'est Sainte-Feyre qui prend la vedette avec sa très sérieuse "Fête de la pomme creusoise"!


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La fanfare de Jarnages fend la foule. Tous les musiciens ont des déguisements rigolos et différents les uns des autres. Ambiance !


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Les confréries suivent la fanfare : celle "de la Farcidure et du Millassou", celle "des Mangeurs de Chèvres", celle "des Chevaliers du Boudin noir"... et une autre (venue de Corrèze) dont nous avons oublié le nom, désolé !


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Le vide-grenier qui accompagne la Fête de la pomme creusoise, par endroit, porte vraiment bien son nom !


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Peu importe la pluie ! Le jus de pomme doit être pressé : les hordes de fanatiques l'attendent !


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La distillation d'alcool a également lieu. "Hey, m'sieur, y'a une dégustation gratuite qu'est prévue ?"


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A la fin des années 1970, parait-il, nos magasins préférés ne nous proposaient déja plus que 3 sortes de pommes : la Golden (80% de la consommation), la Granny-Smith et la Starking.


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Ces pommes, d'origine américaine et australienne, sont fragiles car inadaptées aux conditions climatiques et aux parasites de notre pays.


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Elles doivent donc, nous dit-on encore, recevoir des traitements chimiques préventifs. D'où agressions et dommages contre l'environnement... et les mangeurs de fruits.


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Face à la Golden, les vergers qui contiennent des dizaines de variétés locales, parfois anciennes, sont abandonnés et disparaissent... ici et là.


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La population rurale, découragée, baisse les bras. Le patrimoine génétique est salement menacé ! 


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En attendant, c'était un beau dimanche de fête ! Tout le monde s'est bien amusé !


 

2 novembre 2010

LAC DE LA VAUD GELADE : LA "MER" NATURE DE LA CREUSE

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Le chemin secret pour accéder à ce paradis démarre à Royère de Vassivière. C'est le D59 qui va vers Saint-Marc-à-Loubaud, puis vers Neypoux... Soyez discret !


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Le barrage en est la porte. Une fois que vous l'aurez traversée, allez directement à la case "aire naturelle de Pelletanges" et... ouvrez des yeux émerveillés !


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Désormais, vous êtes dans un autre monde. Ici, le temps coule (un peu) plus lentement et les soucis sont (presque) inexistants.


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Vous êtes enfin parvenu aux paradis : celui des campeurs (presque) contemplatifs, celui des pêcheurs (à peu près) nonchalants et celui des amoureux de nature (quasiment) sauvage.


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Les sanitaires de l'aire naturelle sont imprévisibles. Il vaut mieux venir là avec son eau, par prudence. Pour la nourriture, boire un coup, écouter un concert ou faire de l'essence : il y a tout à Royère de Vassivière !


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Maintenant, vous devez jurer de garder le secret et de ne dire à personne que le lac de la Vaud Gelade est un paradis ! Allez... Jurez et crachez !


15 octobre 2010

QUAND LE PÉTROLE ARRIVA EN CREUSE

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La cabane du cantonnier


Le cantonnier casse des cailloux pour boucher les trous des chemins de pierre. Avec le pétrole, arrive le goudron. Son métier change et les cabanes, rendues obsolètes, disparaissent.


Le bois de charpente est taillé à la main. Les scieries fonctionnent à l'électricité (hydraulique) et se passent du pétrole.x6

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Dans le tramaïl, on sangle les vaches et les bœufs pour les ferrer. Mais, avec le pétrole, arrive le tracteur qui fait rapidement disparaitre le tramaïl. Imaginez : une paire de bœufs coûte 90.000 F... et un tracteur coûte 75.000 F ! (en Francs de 1948)

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Le charron fait face ! Il passe progressivement de la roue de charrettes à la roue d'automobiles !

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Le sabotier, lui aussi, doit s'adapter ! Les brodequins effacent peu à peu les sabots.


Le charretier s'incline à son tour. Il regardera passer les véhicules à moteur et fera des jouets pour les enfants de paysans : modèles réduits, toupies...

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râce au tracteur et au pétrole qui permettent de faire fonctionner la batteuse à grains, le travail se fait plus vite et avec moins de saisonniers ! Le patron gagne mieux, le saisonnier, lui,cherchera de l'embauche.


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Cantonnier, charpentier, maréchal-ferrant, charron, sabotier, charretier et saisonnier se retrouvent parfois au café. Ils y sirotent des ballons. Ou, quelquefois, l'absinthe qui rend fou...

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Le tonnelier, pour l'heure, s'en sort bien !

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4 octobre 2010

MASGOT EST-IL UN VILLAGE FANTÔME ?

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Bravo ! Vous avez choisi de venir avec nous ! Pour vous récompenser, commençons par une petite excursion... il s'agit de découvrir où se cache ce fabuleux Masgot !


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Le plus simple est de partir d'Ahun. Dans le bourg, vous plongez plein sud en arpentant la D15. Vous laissez Chambéraud sur votre gauche, passez l'étang de le Puy, et tournez à droite pour vous rangez sur le parking, presque à l'entrée de Masgot. Vous ne pouvez pas vous tromper : c'est indiqué "village sculpté de Masgot" tout le long de la route !


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Vous marchez vers l'entrée du village. Un peu plus loin, se trouve l'accueil. Pour l'anecdote, le jour de notre visite, une affichette apposée sur la porte disait "fermé pour réouverture". Pas de chance !


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Pendant les mois d'été, des stages de sculpture sur pierre sont organisés par l'association Les Amis de la Pierre de Masgot (tel : 05 55 66 98 88 ou amis.pierre@masgot.fr).


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Les sculptures qui, au fil des années, pendant le 19ème siècle, ont envahi le village de Masgot, sont le fruit du travail délirant d'un ancien habitant nommé François Michaud (1810-1890)...


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En ces temps difficiles, trouver du travail rime avec migration... comme maçon ou tailleur de pierre. François Michaud refuse cette fatalité ! Puisqu'il est tailleur de pierre, il exercera dans son village ! Il taillera le granite, le sculptera, et en décorera tout Masgot !


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Les murs de son jardin, face à la maison qu'il habita, sont rehaussés de ses premières oeuvres, plutôt naïves. Dans cette demeure, dont le décor 19ème rustique a été préservé (?), un livre d'or collecte les impressions des visiteurs...masg16









 


Comme nous, vous prospectez chaque rue, une par une. Vous voulez être certain de ne pas manquer la moindre sculpture de François Michaud ! Il faut dire qu'il en avait mis partout le gaillard ! Mais...  Des habitants, vous en avez vu beaucoup vous ? Et si Masgot était, en réalité, un village fantôme ?

Brrr !


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Vous croyez avoir tout vu ? En haut du village, une pancarte vous invite à aller à la roche Tournadoueire. (le panneau parle de 800 m). Vous vous engagez dans un sombre chemin creux et, après quelques pas, découvrez... une vache écossaise !


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Ensuite, votre chemin monte doucement dans des bois lugubres et emplis de mystères jusqu'à la roche Tournadoueire. De retour au village de Masgot, vous cherchez un panonceau qui indique le chemin des fontaines. Allez à leur découverte !


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Vous êtes repus. Toutes ces sculptures fantasmagoriques et allégoriques, tous ces paysages désertiques et caractéristiques peuvent désormais venir peupler vos délires oniriques ! Maintenant,  il est temps que vous retourniez à votre véhicule écologique (?). Vous pousserez peut-être jusqu'à Ahun... A l'heure où nous écrivons, ils s'y trouvent encore quelques restaurants gastronomiques qui pratiquent des prix modiques...

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20 septembre 2010

LE BIEN BEAU MARCHÉ BIO DE GUÉRET !

 

Si vous avez manqué la "fête biologique et écologique de Creuse", nous vous en offrons ci-dessous un aperçu...

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Quasiment à l'entrée, nous rencontrons le Député-Maire de Guéret, Michel Vergnier, en pleine discussion avec un administré.

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Derrière lui, il y a le stand de Marie, horticultrice et mère de famille à Crozant. Au printemps, elle est présente sur tous les marchés ou elle vend ses plants bio (et du miel.)

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Nous continuons et découvrons, enfin rassurés, le stand que nous cherchions. Il s'agit d'un producteur de vin (bio, évidemment).

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D'appétissantes odeurs de saucisses (bio, toujours) nous titillent les narines. Il est vrai que l'heure tourne mais nous ne comptions pas nous attarder : la fôret de Chabrières nous attend pour un biau pique-nique !

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Justement, une dame souriante vend des petits pains (bio...), qui au fromage, qui à ceci, qui à celà ... De quoi faire notre frugal bonheur ! Nous en prenons un échantillonnage, pour goûter ! Nous payons et partons.

 

(Ce ne sera qu'au moment du pique-nique que nous réaliserons qu'aucun de nous n'a pris le sac de petits-pains avec lui ! Dommage : nous ferons sans !)

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Un panneau module solaire accroche notre regard. Nous nous approchons. Un vendeur nous accroche aussi et nous renseigne aimablement.

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Un monsieur avec qui nous engageons la conversation nous dit que le Député-Maire de Guéret défend le service public avec la radiothérapie mais, par ailleurs, est hostile à un service public de l'eau dans la ville dont il est le Maire. C'est vrai ça monsieur Vergnier ?

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A la boutique de Bio Creuse, nous achetons des chips bio. Les hollandaises qui sont avec nous éclatent de rire... La traduction en Néerlandais dit que nos chips bio sont cuites au "pétrole d'olive" ! C'est trop facile de se moquer ! Et puis, de toutes façons, ce sont des chips espagnols !


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Tout à coup, nous rencontrons Frédérique (une voisine). Elle est lourdement chargée de victuailles (bio). Elle a raté la projection du film de Colline Serreau "Solutions locales pour un désordre global" au cinéma Le Sénéchal à Guéret (il était suivi d'un débat avec, théoriquement, la présence de la réalisatrice). Dommage, effectivement !


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Avant de partir, nous achetons des tomates (bio). C'est pour récupérer des pépins, pour faire des plants.

3 septembre 2010

LA SOUTERRAINE, DE LA PORTE SAINT-JEAN À LA TOUR DE BRIDIERS

Vous avez réussi à hisser votre véhicule en haut de La Souterraine... à côté de la crypte de l'église Notre Dame se trouve un accueillant parking ombragé. Votre ballade peut donc commencer...


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Vous passez sous la porte Saint-Jean et vous laissez glissez* dans l'artère commerçante. Vous avez assez fait de lèche-vitrine pour aujourd'hui !

*Oui, à ce propos... Regardez dans quoi vous mettez le pied... En tout cas, nous, on vous aura prévenu !


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Vous franchissez le pont qui enjambe les voies ferrées et allez jusqu'au rond-point. Vous tournez à gauche puis vous engagez dans la 1ère à droite : rue René Bruat. Au bout, un sentier longe un petit immeuble jusqu'au collège Tristan L'Hermitte (non, pas Thierry !). Vous le contournez par la gauche et trouvez un tunnel qui passe sous la route... Votre calvaire se termine ! Il ne vous reste plus qu'à suivre le chemin et à quitter La Souterraine...


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La piste serpente gentiment et monte en pente douce sous le couvert d'un bois frais. Quelques centaines de mètres vous suffiront pour atteindre l'étang de Cheix, la plage et le camping municipal "Suisse Océan".


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Le chemin vous fait longer la belle plage de sable et s'étire sur la rive droite de l'étang. Deux ponts languissants s'offrent à vous. Celui de gauche va dans une île (impasse). L'autre, un peu à droite, remonte sous une ligne électrique


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La piste tourne brusquement à droite et se divise en 2. Vous partez sur la gauche jusqu'à une pancarte en fer rouillé qui dit "chemin à suivre". Il vous conduit, après une centaine de mètres, à la tour de Bridiers.


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Avant de vous précipitez, prenez le temps d'admirer le potager médiéval, les instruments de tortures moyenâgeux, l'antique troupeau de chèvres (s'il est là), et les restes de murailles...


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Tout à l'heure, souvenez-vous, vous avez laissé votre voiture tout en haut de La Souterraine. Le jeu que nous vous proposons maintenant est d'y revenir...


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Vous voici revenu à l'église Notre-Dame. Vous ne pouvez partir sans aller visiter la crypte ! Elle date du cinquième siècle. L'église Notre Dame a été édifiée par dessus. Étonnant, non ? Encore plus fort : cette même crypte a été elle-même construite sur un mausolée datant du... 2ème siècle !


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La crypte n'est pas ouverte au public toute l'année. Renseignez-vous auprès du syndicat d'initiatives de La Souterraine.


 

28 août 2010

FELLETIN FAIT SON SHOW "EFFROI" (JOURNÉE DU LIVRE UN VENDREDI 13 !)

 

Des amis nous propose de nous emmener à Felletin pour la Journée du Livre. Quand ? "Vendredi qui vient" nous répondent-ils. Nous regardons alors le calendrier... Catastrophe ! C'est un vendredi 13 ! La Journée du Livre de Felletin se déroule tous les ans* et cette année, horreur, elle tombe un vendredi 13 ! Nous avons accepté l'invitation de nos amis... Impossible de faire marche arrière ! Pourvu qu'il ne nous arrive rien ce jour là !

*au mois d'aout, semble-il.


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Le jour dit, nous partons aux aurores... sur le coup de 10h. Une bonne heure de route nous attend. Nous serrons les dents et, dans nos poches, les grigris et autres chapelets que nous avons pris le soin d'emporter. En arrivant à Felletin, un premier malheur s'abat sur nous... La ville est noire de monde et les places de stationnement aussi rares que l'ail dans la soupe du vampire. Après quelques aléas et gouttes de sueur pour Michel (le conducteur), nous garons la limousine. (C'est une voiture... Non, nous ne circulons pas en vache dans le Limousin).


La ville accueille le même jour à la fois un immense marché (qui occupe tout le centre historique) et la Journée du Livre (en contrebas, dans un beau gymnase). Les nourritures de la chair et celles de l'esprit... en même temps !


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L'intérieur du bâtiment est entièrement occupé par des tables, recouvertes de livres. Derrière ces beaux déballages d'ouvrages se trouvent leurs auteurs ou éditeurs. Devant, un public nombreux se presse, badauds, curieux, ou lecteurs-acheteurs attentifs à la dédicace que l'auteur exécute gentiment sous leurs yeux. Dans l'ensemble, ils sont en forme et font preuve d'imagination.


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Un espace a été réservé à George Sand et à quelques uns de ses textes, ainsi qu'au rapport privilégié qu'elle entretenait avec la Creuse...

"Je suis allée courir, pour me remettre le corps et l'esprit, dans nos petites montagnes de la Marche"


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Des enfants, stylo et papiers en main, virevoltent parmi les stands et interrogent les auteurs. Renseignement pris, nous apprenons qu'ils répondent à un questionnaire, fourni par la Bibliothèque Départementale de la Creuse (lireencreuse@laposte.net). Quand ils ont trouvé les réponses, ils gagnent un bon d'achat, utilisable pendant cette Journée du Livre. Justement, il y a de bien jolis livres pour enfants ici ! Ca tombe bien !


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Soudain, la sono du salon nous invite à nous rendre dehors, sous la tente des animations, pour une table ronde menée par Bernard Lefort. Le thème est... "le polar" !

Nous y voilà ! Un débat sur "le polar" un vendredi 13, comme par hasard ! C'est pas très malin ça !


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Le sujet et les auteurs sont passionnants, bien sûr ! En tous cas, s'il s'agit d'une table ronde, l'animateur ne donne le micro qu'à la brochette d'écrivains. En professionnel averti, il pense visiblement qu'un débat entre les auteurs de "polar" et leurs lecteurs, un vendredi 13, porte malheur ! Et donc, grâce à la grande sagesse de Monsieur Lefort, la quarantaine de spectateurs qui piaffe d'intervenir ne posera qu'une question et, ainsi, il ne se produira rien de fâcheux. Nous respirons.


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Au retour, il ne nous est rien arrivé non plus. C'est dingue non ?


Les partenaires de la Journée du Livre sont, entre autres, la Bibliothèque Départementale de la Creuse, la Communauté de Communes Aubusson-Felletin et le Conseil Général de la Creuse.


 


18 août 2010

LAVAVEIX-LES-MINES PASSE DU CHARBON... À LA TERRE CUITE !

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Il y a quelques temps, nous avons reçu une invitation de Maryse, céramiste et, par ailleurs, une des abonnées de MARCHOUCREUSE. Elle nous propose de venir participer, à Lavaveix-les-Mines, à une séance d'émaillage et de cuisson façon Raku. Comme notre appétit d'en savoir plus a été fort aiguisé récemment*, nous acceptons aussitôt avec enthousiasme.   

*voir le marché 2010 des maitres-potiers à la Tuilerie de Pouligny (en cliquant, à droite, sur le mot Chéniers ou dans "événements").


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Le jour convenu, alors que nous arrivons à Lavaveix-les-Mines, nous réalisons que nous sommes partis sans prendre l'adresse... Heureusement le bourg n'a qu'une rue ! Dans la devanture d'une boutique trônent une belle collection de sculptures et poteries en terre cuite émaillée. Pas de doute : ce doit être là !


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Maryse et Joël nous accueillent. Deux stagiaires (Isabelle et Nadine) arrivent dans la foulée. Elles apportent chacune un gâteau. Plutôt gourmand, Joël s'empresse de faire du thé et du café, et invite tout le monde à passer derrière, dans le jardin, où nous faisons tous connaissance, y compris Coquin, le coq de compagnie du lieu.


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Maryse sonne ensuite la fin de la récréation : nous allons passer à l'atelier. L'animatrice nous explique les rudiments de l'émaillage, la technique d'application, le contenu des mélanges d'oxyde de métal et d'eau, leurs colorations à la cuisson, etc...

Un univers toujours quasiment magique, bien que plus que largement bimillénaire !


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Tout en maniant habilement le pinceau sur leurs créations, nos voisines (Isabelle et Nadine) s'amusent à se taquiner et à se lancer des piques humoristiques. De notre côté, nous avons encore du mal à imaginer que, à la cuisson, le gris clair va devenir vert, le gris moyen couleur métal, alors que le blanc restera blanc !


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L'heure de la cuisson Raku (technique venue du Japon) approche ! Joël et Maryse, en fonction des tailles et formes des pièces les placent dans le four et élaborent l'ordre de sortie de chaque pièce. En effet, dans le calme, il s'agira alors de ne pas traîner (ni se brûler) en sortant les terres émaillées d'un four qui dégagera à ce moment là quelques méchants 1020°...


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Joël lance la montée en température de ce four à gaz qu'il a conçu et fabriqué de ses mains (ô combien habiles) à partir d'un fût en tôle dont l'intérieur a été recouvert d'une laine à haut pouvoir réfractaire. Le long temps de cuisson laisse très largement le temps aux 2 potiers confirmées (Isabelle et Nadine) et aux 2 débutants (l'équipe MARCHOUCREUSE) de s'entraîner à manier les longues pinces.


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Elles servent à sortir les œuvres d'art raffinées du très rustique mais aussi très performant bidon-four. Chaque geste doit être étudié et adapté à la pièce que NOUS devons sortir (Maryse et Joël tiennent à ce que ce soit les élèves qui ôtent leur production du four).


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Dés que la pièce émaillée quitte ses douillets 1200°, son géniteur doit la mettre sans tarder dans un récipient et la couvrir de copeaux, journaux et autres sciures de bois. La chaleur de la poterie embrase le bois et il se produit alors une "carbonisation" : les parties non émaillées deviennent noires mates, l'émail se craquèle plus ou moins, et nous toussons (plus ou moins aussi). Raku quoi !


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Quand la bête est refroidit, il convient de faire sa toilette et de lui faire une beauté. Après l'épreuve du feu, le créateur et sa créature en terre subissent celle de l'eau, du tampon nettoyeur et du détergent. Le Raku total !


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C'est alors, et seulement alors, que nous, misérables apprentis potiers, découvrons le fruit (imprévu) de notre travail et mesurons combien mille fois sur le pinceau le potier doit remettre son ouvrage avant de maitriser (correctement) les réactions chimiques de cette satanée pâte à émailler !


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Lorsque nous arrivons à notre chaumière, nous sommes très surpris de constater qu'il est 22h.38 et 12 secondes environ : nous étions tellement pris dans l'action (collective) que, nous non plus, n'avons pas vu passer le temps !


L'association Vivre au pays du granit organise des séances et des stages de modelage, d'émaillage, de fabrication de bijoux et de cuisson Raku toute l'année, pour les creusois comme pour les estivants.


Pour obtenir de bons renseignements : MARYSE HORDÉ 17 Route d'Aubusson, 23150 Lavaveix-les-Mines

06 07 11 52 52 

esyram23@hotmail.com


Nous tenons à remercier Maryse et Joël pour leur si aimable invitation et si bon accueil : nous en avons  appris assez sur les techniques de l'émaillage et de la cuisson Raku pour, désormais, regarder leurs travaux avec encore plus de respect ! Un respect d'autant plus grand que nous avons aussi pu apprécier leur immenses qualités humaines. Nous nous devons aussi de remercier Nadine et Isabelle, pour leur agréable compagnie, pour leur incassable bonne humeur et leurs succulents gâteaux. Nous remercions également l'association Vivre au pays du granit

et adressons un petit bonjour au passage à Michèle et Marie-Hélène (des jeunesses de chez nous). Nous saluons Hanoï (le bichon de Nadine) et Coquin (le coq de Maryse et Joël)...


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6 août 2010

JOURNÉES MÉDIÉVALES DE CROZANT

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Sir le châtelain de Crozant et sa dame, en ce beau mois d'août, ont convié leurs vassaux de la Basse-Marche, du Bas-Berry et de la Marche à venir festoyer et ripailler sur leurs terres "entouristées", durant deux jours et deux nuits...
Palsambleu ! Nous allons faire séant orgie de pitances !


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Doit-on vous dire où se situe Crozant ? Oui ? Bon... soit : dans le Nord-Est de la Creuse, en partant de Dun-le-Palestel, vous galopez en direction d'Eguzon (sur la D913) pendant que nous vous expliquons...

En dehors de cette fête estivale, le bourg de Crozant est connu pour avoir accueilli, entre 1850 et 1950, une flopée de peintres impressionnistes de renom. Outre la splendeur des paysages, ils furent nombreux à y peindre les célèbres ruines de la forteresse médiévale... Nous y voilà ! Garez-vous là, nous finirons à pied.


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Dans la rue principale flottent les étendards. Nous parvenons aux premières animations. Une échoppe abrite les loueuses de costumes (elles-même costumées, évidemment). A côté, un jeu d'échec géant connait un honnête succès tandis qu'en face se déroule le tournoi d'échec (de taille classique) dans une salle feutrée. Nos pas nous guident dans une ruelle adjacente peuplée de quelques marchands d'objets artisanaux. Une troupe d'animateurs de rue y joue une scène moyenâgeuse devant une pincée de spectateurs.


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Vaguement dépités, nous remontons les escaliers qui mènent à la place de l'église. Ah, voilà ! Enfin du monde !* Des odeurs de viandes à la broche ! Des échoppes, des mendiants ! Des nobles et des manants en costume, partout, face aux ruines ! Et au bout, une scène vide pour l'instant. La sono diffuse doucement d'agréables morceaux de musique médiévale. Bonne ambiance !

*Nous nous demandons pourquoi ceux qui sont en contrebas, dans la ruelle, sont en quarantaine : peste ou choléra ?


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Nous trainons en salivant autour du cochon qui rôti. Nous flânons, ici et là, quand soudain... nous remarquons que les costumés qui nous entourent parlent tous le britannique "language" ! Diantre ! Ils sont revenus ! Le grand duché d'Aquitaine a été repris et le château en est de nouveau la porte d'entrée ! Fichtre ! Et puis nous réalisons : l'histoire ne peut pas se répéter... la forteresse de Crozant est déjà en ruine ! Les anglais sont refaits cette fois ! Ah, ah, ah !


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Comme les autres badauds, nous décidons de faire le tour des camelots et artisans de la place. Nous flânons, ici et là, quand soudain... deux cavaliers surgissent et lancent leurs montures sur un gueux qu'ils tancent vertement. Pour sûr, un malandrin ! Heureusement, la maréchaussée veille au grain ! Non loin, un croisé de retour d'orient conte ses exploits à deux péronnelles extasiées.


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Sur le retour, nous nous attardons dans la salle polyvalente. L'exposition qu'elle abrite est très riche d'artistes qui devraient intéresser nos compères d'artistiCreuse23. Nous collectons un petit paquet de cartes de visites... N'oublions pas que nous sommes ici dans le berceau de l'école de Crozant !


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Nous flânons, ici et là, quand soudain... Nous commençons à discuter avec un sculpteur sur bois ! Au bout d'une demi-heure, nous comprenons que c'était une erreur : il est terriblement bavard et... cette envie pressante qui nous tient !*

*Rassurez-vous, nous avons eu le temps de nous rendre aux toilettes.


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24 juillet 2010

FOIRE DE ROCHES : DES ÂNES, DE L'AIL ET LA FOULE !

Imaginez un instant que vous êtes dans un embouteillage... "Banal !" dites-vous. Ce qui l'est moins, c'est que l'embouteillage en question se situe en Creuse et, qui plus est, sur les hauteurs du col du Peyroux, entre Saint-Vaury et Bussière-Dunoise. Aujourd'hui, la D22 est bloquée. Nous sommes là, pare-choc contre pare-choc...

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Car, aujourd'hui, c'est la sainte Marie-Madeleine et la minuscule route qui conduit au village de Roches est interdite à la circulation pour cause de foire annuelle. Les désormais traditionnels gilets jaunes fluorescents nous indiquent notre lieu de stationnement (malgré le mois de Juillet, la grande majorité des véhicules y est étonnement immatriculé 23).

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La foire commence dés la sortie du parking. Dans nos surprenants fantasmes, nous pensions qu'il n'y aurait là que de l'ail et des ânes : ce n'est pas le cas ! Les melons sont ici légions ! Les vendeurs de vin se dédoublent, et il y a également de nombreux marchands qui exposent (et font même déguster) leurs saucissons.

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Les restaurants et buvettes défendent farouchement leur place à l'aide d'un mélange subtil d'odeurs de grillades ou d'anisettes. Quelques artisans proposent leur production, quelques fripiers leur lingerie mondiale. Mais, globalement, cette foire ressemble avant tout à un grand marché en plein air... avec des ânes et de l'ail en plus.


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La foule, plutôt dense et joyeuse, badaude, achète et emporte force quantité de nourriture. Les ânes attendent patiemment la fin de cette foire. Les vendeurs de fruits font des affaires, les autres semblent sereins.

Bref, tout le monde à l'air de se sentir bien.

C'est peut-être cela le principal... Allez donc savoir !


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