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MARCHOUCREUSE 23

3 juin 2012

Les objets rares de RECYCLABULLE, à Guéret

Les objets rares de RECYCLABULLE, à Guéret
N ous vous avions parlé, il y a quelques temps, de RECYCLABULLE, à Guéret (ainsi que du SECOURS POPULAIRE de la Creuse, mais si, souvenez-vous...). Et bien, pour ce qui nous concerne, nous devons vous confesser que nous ne nous lassons pas de revenir...
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29 mai 2012

Le vertigineux Rocher de Jupille

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(Cliquez sur les photos pour les aggrandir)

 

 

 

 

 

Vous trouverez le village de Jupille dans la vallée des 3 lacs, entre Bourg-d'Hem et Anzème (à environ 15 km au nord de Guéret).


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Les voies d'escalade sont équipées et portent mille et un noms charmants : grand toit, étrave, overdose (D), java, solfège, boliviano...


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Le marcheur aussi trouvera là son bonheur... sauf s'il éprouve de la répulsion à marcher ou à grimper sur des caillebotis et des échelles métalliques, suspendu à plusieurs mètres au dessus de la rive de la Creuse.


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Ami marcheur, une fois que vous serez parvenu au bout des passerelles, vous devrez impérativement les reprendre en sens inverse : il n'y a aucune issue au dessus du rocher ! (Il y en a bien une en dessous, mais réservée au bons nageurs non frileux... C'est un martin-pêcheur qui nous l'a dit).


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INFORMATION

Il semblerait (?) que le site de Jupille ait été choisi par une espèce protégé de rapaces pour y faire des nids et s'y reproduire. Nous invitons donc les varappeurs tentés d'entreprendre une ou plusieurs voies au Rocher Jupille à se renseigner au préalable auprès de la Mairie du Bourg-d'Hem.

 

 

 

A ce propos : avec les 3 barrages, l'eau peut monter brusquement et inonder l'accès aux passerelles. Pensez-y ! Évitez cette ballade (très pittoresque au demeurant) après une période trop pluvieuse !


JUP8Considérant avoir suffisamment mis en garde ses lecteurs (voir ci-dessous), MARCHOUCREUSE 23 décline toute responsabilité.

 

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Cliquez sur cette photo, vous arriverez directement au sommet...

 


AVERTISSEMENT

La pratique de l'escalade requiert de bonnes connaissances techniques et une excellente condition physique.

Ce sport extrême impose le strict respect de règles de sécurité, voire la présence d'un professionnel agréé, permettant ainsi d'éviter des accidents parfois mortels.


16 mai 2012

LE MOULIN DE PIOT

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Après la guerre, Monsieur Charles Chareille se porte acquéreur du moulin de Piot, près de Chéniers, ainsi que des hectares de terre qui l'entoure. Le moulin est en piteux état mais il veut y réaliser un projet qui lui tient à cœur. En effet, il pense que le fait de renforcer l'amitié entre les peuples réduira les risques d'une future nouvelle guerre. C'est pourquoi il veut transformer la propriété du moulin de Piot en un centre de rencontres internationales, plus spécialement destiné à la jeunesse et aux apprentis.

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La fantastique "cathédrale", aujourd'hui utilisée comme terrain de pétanque couvert...

 

A partir de 1952 ils sont trois. Par la suite, ils seront des dizaines, puis des centaines de jeunes  qui viennent passer l'été à Chéniers. Ils arrivent des quatre coins de l'hexagone, mais aussi de plusieurs pays. Ainsi, dans ces années de guerre froide, des citoyens (noirs) américains peuvent côtoyer des citoyens d'URSS, et des jeunes allemands sympathisent avec des jeunes français, sept ans seulement après la guerre. Des suisses sont là également, des marocains, des hollandais... Au total, nous dit-on aujourd'hui, près de 40 pays sont présents.


DSCN5583Ils dorment dans des tentes, d'un côté les filles, de l'autre les garçons. Charles Chareille est appelé "Tonton". Au fil des années, tous restaurent le moulin, puis construisent un immense bâtiment, nommé "la cathédrale"(35 m. de long, 18 m. de haut, une capacité d'accueil de 600 personnes pour un coût de 4 millions de francs de 1956). Au rez de chaussée y sont aménagées des sanitaires tandis qu'à l'étage se trouve une immense salle, à la fois réfectoire et lieu de réunion.

Par la suite, ils édifient un immense dortoir, hélas détruit depuis.


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Parmi les autres constructions encore debout de nos jours, nous pouvons admirez le chalet "Bonvenon" ("bienvenu" en espéranto, la langue du centre, à l'époque). Il est fait en poteaux électriques réformés. De jeunes polonais se chargent de la toiture.

En face, le pavillon des marocains, construit par des adolescents venus du... Maroc.

Un peu plus loin, de dimensions olympiques, un anneau de course à pied demeure en parfait état. Il se trouve à l'entrée de l'actuel terrain de camping.Csabot2b


 

 

 

 

 

Nous remercions les personnes, rencontrées sur place, qui ont gentiment accepté d'étancher notre soif de savoir et ont bien voulu éclairer notre lanterne en nous fournissant quelques informations.


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15 mai 2012

IL A SUFFI D'UN CHARLES CHAREILLE...

Si le moulin de Piot, à Chéniers, est la pièce maitresse de l'œuvre de Charles Chareille (et de ses amis de l'association des Moulins), elle n'est cependant que le début d'une longue et belle saga. En effet, le combat pacifique (et pacifiste), commencé en 1952, se poursuivra pendant 14 ans pour donner le jour à d'autres Moulins. Et à chaque fois, le même but :

participer à la construction d'un monde plus fraternel !


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, belle jeunesse d'aujourd'hui, qu'en 1953, Piot réuni 52 participants de 7 pays d'Europe. L'année suivante, André Vialte rejoint la cause de Charles Chareille, alias "Tonton", avec 144 jeunes. 1955 est le début des échanges internationaux : Vega de Retordillo (Espagne)l'Ile de Wight, si, si (Grande-Bretagne) et Nieuwerkerk (Pays-Bas) qui, détruit par la mer, est reconstruit.


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En 1956, le moulin de Ténèze, voisin de Piot, commence à revivre. Puis arrive le 3ième moulin, en 57 : Moulin Joly. C'est un cadeau de l'éditeur Magnard. 18 "blousons noirs" parisiens participent à sa rénovation.

Près de Niort, dans le Marais Poitevin, Yves Derval enfante le 4ième, en 1958. Mais revenons en Creuse, s'il vous plait, pour le cinquième : Malval. L' Association Nothelfergemeinschaft der Fraude y commence un chalet en poteaux électriques déclassés et refait la roue du moulin, avec l'aide de jeunes objecteurs de conscience du Service Civil International (créé en 1920, à Verdun, par le suisse Pierre Cérésole), de membres du Mouvement Chrétien pour la Paix, ainsi que de diverses associations espérantistes, de gauche comme de droite... "Tra la mondo blovas nova vento" (A travers le monde souffle un vent nouveau).


 Les lecteurs de MARCHOUCREUSE sont invités, pour mieux l'apprécier, à replacer cet article dans le contexte des années 1950 à... 68, imprégnées de morale, de paternalisme (patronal et d'état), de guerre froide Est-Ouest, de l'arrivée du "progrès" dans les campagnes (l'électricité par exemple), ainsi que de luttes syndicales pour l'obtention de la semaine de 40 heures et l'instauration d'un Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti.


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Le N°6 démarre en 59 avec le Foyer Éducation Amitié, à Chambon-sur-Cisse (Loir et Cher). Ensuite, arrive le drame d'octobre 1960 ! Une très forte crue de la Petite Creuse inonde et dévaste le moulin de Piot. Une soirée de solidarité est organisée à Paris, sous le patronage de Jean Cocteau, tandis que, vaillamment, débute le chantier du N°7, à Arrayou (Pyrénées), près de Lourdes. A 1500 m. d'altitude, en 61, "Neiges et Merveilles" est le 8ième, sis à Tende (Alpes Maritimes), dans un ancien bâtiment des minières de Valauria... 48 pièces !


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Et nous voici rendu au 1er Février 1962 ! C'est l'anniversaire des 10 ans du moulin de Piot ! Pour l'occasion, ses amis de l'Association des Moulins offre à Charles Chareille une splendide tapisserie d'Aubusson ! Le total est désormais de 9 Moulins mis en route (Ah ?), avec 11 amicales en France et des dizaines de milliers de bénévoles de 33 pays. Ajoutons aussi que l'association du moulin de Piot est membre du comité de l'UNESCO des chantiers internationaux de volontaires.


Le 10ième moulin, dans la France de 62 (et du Général De Gaulle) voit le jour en Afrique. Tel un brave Tintin (au Congo), "Tonton" Chareille veut alors "faire sortir les africains de l'espèce de léthargie qui les paralyse" et "leur faire perdre leur mentalité d'assistés"... p. 118 de "Il a suffi d'un moulin"(H. Frossard)*.

En 1964, le château d'Archys, dans son parc, près de Châteauroux (Indre) sera modestement le onzième.

 


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L'année 1965 est fertile : N°12... Une ruine renait, grâce à un ancien de Ténèze, au moulin de Boël, Bruz (Ille et Vilaine), N°13... Une vieille ferme, grâce aux élèves du lycée de Montgeron (Essonne), N°14... Glane, près d' Osnabruck (Allemagne), N°15... Un ancien de Piot qui a connu son épouse à Malval accueille des apprentis en difficultés à Strasbourg (Bas-Rhin), N°16... Lodève (Hérault), N°17... Montfaucon (Meuse), à proximité de Verdun. Les N°18, 19, 20 et 21 sont des projets... à Mostar (ancienne Yougoslavie), à Fez (Maroc), ou en Savoie...


*En 1966, un ouvrage important pour l'association des moulins est imprimé. Il s'agit du livre de Henri Frossard "Il a suffi d'un moulin" qui retrace avec passion toute cette aventure. Il est le fruit des éditions L'amitié par le livre, en tirage limité et numéroté, illustré par D. Beaudenon, J-P Lagrange, et Ch. Boulet-Pfeiffer .



"Merci, merci, Amis ! Merci de cette lumière que je vois sur vos visages où se lit la confiance et l'amitié, ces choses si précieuses parce qu'elles ne s'achètent pas, et qui sont pour moi les plus belles des récompenses"

Charles Chareille

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5 mai 2012

Guéret élue à la plus Haute-Marche

Pour changer, nous vous emmenons faire une promenade en ville... Mais pas n'importe laquelle puisqu'il s'agit de la capitale de la Creuse : Guéret !

Vous trouverez, en temps normal, de quoi garer vos chevaux-vapeur sur un des parkings qui se trouvent en contrebas de la place Bonnyaud. A présent, sortez votre plan (ou allez en chercher un à l'Office de Tourisme, sur la place) !

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La ville de Guéret se distingue par sa forte concentration de services administratifs. A partir de la place Bonnyaud, vous pouvez admirer l'architecture de la Mairie, du Tribunal et de la Cité Administrative.

En traversant cette dernière, vous atteignez un immense jardin public au milieu duquel trône le Musée départemental de la Sénatorerie qui contient de vrais trésors.

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Toute l'histoire a commencé, en fait, à Waractus (qui signifie "terre en friche"), là où, en l'an 700, est fondé un monastère. Le patron en est un aveugle qui à pour nom Pardulphus, plus connu aujourd'hui sous le nom de Saint Pardoux.

La légende veut qu'il ait repoussé en 732, à l'aide de sa seule parole, des sarrasins qui s'apprétaient à piller le monastère... Au 9ème siècle, ce lieu de recueillement est "visité" par des Normands... et complètement détruit. L'église de Guéret a été construite sur les ruines. 

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En haut de la place Bonnyaud, une rue étroite mène à la Préfecture, à l'ancien Hôtel des Moneyroux (où s'est installé le Conseil Général) et ses délicieux jardins, ainsi qu'aux ruelles pavés de la vieille ville piétonne qui descendent vers la place du Marché.

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Guéret cache jalousement, derrière sa porte et au pied des collines du Maupuy (685 m.) et du puy de Gaudy (621 m.), un véritable joyau : l'immense étang de Courtille, lui même entouré d'un extraordinaire parc paysager, avec plages et pataugeoires, des jeux pour jeunes enfants, des activités nautiques, un camping 3 étoiles et un très long sentier de promenade.

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Et, puisque vous êtes là, montez-donc en haut du Maupuy : la vue panoramique est garantie et la fôret impressionnante de majesté ! A quelques kilomètres au sud-est de Guéret, nous vous recommandons également la visite (silencieuse, s'il vous plait) des parc et étang du sanatorium de Sainte-Feyre.

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Maintenant, si l'envie vous prend (sait-on jamais) de vouloir vous débarrasser de vos chères petites têtes blondes mais-insuportables-parce-qu'ils-veulent-toujours-le-dernier-gadjet-électronique-à-la-mode-qui-coûte-un-bras-et-un-mois-de-salaire, sachez que la ville de Guéret propose aux plus romantiques d'entre vous de les perdre dans le labyrinthe géant des Monts de Guéret ou, pour ceux qui aiment les bêtes, de les oublier dans le parc des loups de Chabrières...

Rhôôô ! Si on peut plus plaisanter maintenant !

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15 avril 2012

Une mine d'or et un buste en argent à Chambon-sur-Voueize

Au confluent des 2 rivières Voueize et Tardes, en l'an 857, des moines de l'abbaye Saint Martial de Limoges viennent fonder un prieuré à Chambon-sur-Voueize. Au fil des siècles suivant, le bourg grandit autour de ce prieuré... Bon, comme nous sommes aujourd'hui quelques 12 siècles plus tard, nous allons essayer de vous la faire courte (l'histoire) !

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En 965, le prieuré devient abbaye et reçoit les reliques de sainte Valérie*. Pendant la guerre de cent ans, en 1440, Xaintrailles (compagnon de Jeanne d'Arc et maréchal de France) assiège la ville de Chambon-sur-Voueize : elle a eut la mauvaise idée de prendre le parti du dauphin contre celui du roi Charles VII !

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Bien, la visite continue... Les protestants pillent l'église en 1574 et, l'année suivante, les catholiques dévastent carrément la ville (match nul donc).

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Trois châteaux défendaient l'ancienne capitale de la Combraille mais, désolé, il n'en reste rien. Par contre, au nord, sur la route qui va à Lépaud, vous pourrez voir les ruines de l'authentique château du richissime Barbe-Bleue.

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L'église de Chambon-sur-Voueize mesure 88 mètres de long pour 16 de haut, mais c'est dans l'abbaye que vous verrez (dans une petite chapelle) le buste reliquaire de sainte Valérie*. En argent doré, il est orné d'un collier fait d'écus aux armes des donateurs : Charles V, Louis II et Jean I, entre autres.

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Sinon, entre Chambon-sur-Voueize et Evaux-les-Bains, se trouve Le Châtelet. Cette mine d'or, fermée en 1953, en contient encore mais...

Entrée interdite !

Vous pouvez toujours essayer de tamiser les graviers de la Tardes, sait-on jamais !

Si vous trouvez un petit caillou fluorescent, c'est de l'uranium : jetez-le... loin ! Mais non, on rigole !

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Vous pouvez également, belle jeunesse matérialiste, visiter les gorges pleines de promesses de la vallée de la Tardes et admirez l'impudique viaduc métallique qui, tel le soudard Xaintrailles le bien nommé, l'enjambe.

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*Il existe 2 légendes au sujet de Valérie (Sainte autrefois trés populaire en Creuse) mais il est difficile de savoir laquelle est la vraie tant les 2 sont crédibles...

1) Une jeune fille (Valérie) s'était promise à un gouverneur romain de Limoges (Silianus). Soudain, Valérie renonce au mariage et décide de consacrer sa vie au monde du spirituel. De rage, Silianus l'a fait décapiter... Valérie est ensuite sanctifiée.

2) Une noble et riche dame (Valérie), au temps des derniers rois mérovingiens, obtient la faveur d'être enterrée auprès du saint évèque Martial, en échange de donations conséquentes à l'église... Dame Valérie est ensuite sanctifiée.

Alors ? Heureux ?Lussat

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(Rappel : cliquez sur les photos permet de les aggrandir)


 

2 avril 2012

La vraie recette de la Cramaillotte

A l'heure où nous écrivons ces lignes, un généreux soleil de printemps éclabousse les prairies de nos contrées. Éclabousse est le mot... Voyez ces millions d'éclats jaune vif que le soleil y a dispersé et qui se nomment, en réalité, fleurs de pissenlits ! Et bien, aujourd'hui, nous vous proposons d'en faire une délicieuse confiture : la fameuse Cramaillotte !

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Tout commence quand Barbara (une de nos connaissances) nous parle de confiture de pissenlits. Alors, après nous être renseignés, nous partons en cueillir les fleurs (sans les tiges) et en remplir un petit tiers de notre panier. Ensuite, nous prenons des ciseaux et n'en gardons QUE les chatoyants pétales jaunes. Nous les étalons sur le fond d'un modeste cageot et les laissons sécher au soleil...

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Une sieste plus tard, nous reprenons nos pétales séchés et, accompagné d'1 litre d'eau, les versons dans un faitout. Nous y ajoutons 2 citrons et une et demie orange (bio, évidemment) coupés en rondelles. Nous portons à ébullition, puis laissons cuire à feu doux pendant 1 heure (une surprenante odeur de chou nous fait un peu douter). Nous laissons refroidir.

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Bravement, nous persévérons. Nous filtrons alors le jus et le mettons dans un faitout propre. Nous y ajoutons 1 kilo de sucre en poudre et le jus de la demie orange qui restait. Nous chauffons et maintenons à ébullition pendant 20 minutes chrono. Ensuite, feu éteint, nous versons la gelée non refroidie dans nos 4 bocaux (préalablement stérilisés à l'eau bouillante).

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Par la suite, bien évidemment, nous avons goûté à NOTRE Cramaillotte. Ce que nous pouvons en dire, très brièvement, outre que sa lumineuse transparence ambrée flatta nos pupilles humides, est que ses puissantes notes sucrées et fleuries ont délicatement caressées nos papilles alanguies et, après s'être effacées pour laisser la place aux brefs titillements acides des agrumes, ont inondées d'un suave et coquin plaisir notre palais... conquis !

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Certifiée par le ministère mondial de la gastronomie française comme étant l'authentique recette de la cramaillotte.

Malgré les rumeurs persistantes, les propriétés aphrodisiaques de la confiture de fleurs de pissenlits demeurent non avérées et de nombreux scientifiques universitaires poursuivent actuellement leurs recherches.


 

 

19 mars 2012

Le bon goût du SEL de Creuse (Système d'Echange Local)

Le bon goût du SEL de Creuse (Système d'Echange Local)
I l y a quelques années, en ces temps ou MARCHOUCREUSE 23 n'existait pas encore, un film surprenant occupa peut-être votre soirée... Nature contre nature (de Lucas Belvaux). Ce téléfilm, qui fut diffusé en juin 2006 sur France 3, raconte l'histoire d'un...
19 mars 2012

Chez la courageuse Chloe Dequeker

Chez la courageuse Chloe Dequeker
A ujourd'hui, nous allons (tenter de) vous épater ! Alors, en route pour le village de Peyreladas, sur la commune d'Ars (entre Ahun et Saint-Sulpice-les-Champs) ! C'est en ce lieu perdu (Oooh combien !) que Chloe Dequeker, après avoir bien parcouru le...
14 mars 2012

Grosse affluence à "L'Atelier" de Royère-de-Vassivière

Nous étant fort intelligemment abonné à la "news-letter" de l'association EMILE A UNE VACHE, nous étions au courant que le groupe OPATSUPA (from Poitiers) allait se produire à L'ATELIER de Royère-de-Vassivière...

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Comment ça, vous ne connaissez pas L'ATELIER ? Bon, vous voyez le lac de Vassivière ? Vous voyez le lac de La Vaud Gelade ? Et bien, Royère-de-Vassivière se situe juste entre les 2. Dans le bourg, il y a une grande place où se trouve L'ATELIER. Voilà, c'est pas compliqué à trouver, sacré nom de nom de nom !

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L'ATELIER, "c'est quoi ? Je vais vous le dire..." C'est d'abord un bar, un restaurant et une boutique. Mais ce sont surtout 3 femmes (Amélie, Catherine et Julie) qui vous proposent de vous désaltérer, de goûter à leur cuisine "bourgeoise" (composée avec des produits frais, de saison et, tant que possible, venant de producteurs locaux et bio).

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Quant à la boutique, vous y trouverez un bel assortiment de produits biologiques de ces mêmes producteurs locaux, quelques babioles pour les enfants, quelques vêtements pour les dames, mais également des produits de pays lointains vendus en commerce équitables.

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Le vaste premier étage héberge un billard, un coin avec des ordinateurs, une salle d'activités multimédia et 2 bureaux réservés à des associations. Non, vous ne rêvez pas : vous êtes toujours au fin fond de la Creuse... Un vrai petit coin de paradis en plein milieu du plateau de MILLE VACHES ! Bon, le petit défaut, c'est la décoration : il n'y en a pas !

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La dernière facette de ce lieu unique (et ce n'est pas la moindre) dépend de l'association EMILE A UNE VACHE (Ca y est, vous avez compris !). Ils ne sont, parait-il, que 2 (Ann-Julien et Alex) qui s'occupent de la programmation culturelle de L'ATELIER : expositions, ciné-club, concerts et même... défilés de mode ! Découvrez leur programme en cliquant ici...


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8 mars 2012

Pélerinage, foire ou... hypermarché ?

A l'époque gallo-romaine, personne n'habite là. Une voie romaine, construite 484 jours plus tôt (environ), passe à proximité de la fontaine du Pin. Son eau doit posséder quelques vertus magiques car, depuis longtemps, les voyageurs  viennent de loin pour la boire. Et puis, voilà y pas que le christianisme déboule et que, pour récupérer le "business" du miraculeux, il y construit une chapelle qu'il dédie à Saint-Jean-Baptiste !

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"Où sommes-nous ?" vous demandez vous fiévreusement... A la frontière du Berry, du Poitou et de la Marche. Plus précisément à Les Hérolles (commune de Coulonges, au croisement de ce qui deviendra la D123 et la D10). En 1484, les pèlerins sont de plus en plus nombreux à venir (le 24 de chaque mois) aux rassemblements du Pin Trémoulhois, seigneurie du château du Pin. Cela attire de nombreux marchands et 2 ou 3 bâtisses se sont même construites là.

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Au fil des siècles, le spirituel cède peu à peu la place au temporel. En 1868, le rendez-vous devient officiellement mensuel. Une bonne grosse foire et un bon gros marché se tiennent désormais le 29 de chaque mois. Le succès aidant, Les Hérolles ne comptent pas moins de 22 hôtels en ce début de 20ème siècle. Un vrai Monopoly ! Mais attendez, ce n'est pas fini...

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EN CLIQUANT SUR LES PHOTOS, NON SEULEMENT VOUS LES AGGRANDISSEZ MAIS, EN PLUS, VOUS EN DECOUVREZ LES TITRES HAUTEMENT POETIQUES !

 

 


Nous voici désormais parvenu au siècle des fonds de pensions et autres joyeusetés (le 21ème au compteur) : la Foire et LES Marchés des Hérolles s'étalent désormais sur 11 hectares. 400 exposants proposent chaque mois de l'utile, du farfelu et du superflu à quelques 2000 visiteurs, acheteurs ou touristes (plus un Marché à la volaille de Noël, le 18 décembre).

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Nous, MARCHOUCREUSE 23, nous sommes dit "Bon, c'est à l'étranger mais... une visite s'impose !". Et nous y avons été en chantonnant, la,la,la ! Nous dédions d'ailleurs notre visite parmi ce grouillement de plusieurs centaines de petits producteurs, marchands de tout, de rien et même de chinoiseries, à... Valérie (du jardin de La Sagne).

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Comme nous sommes à l'étranger, le parking est payant... A quelques mètres, se tient le marché volailler, bouillonnant de diversité. " -Vous me vendez pas des poulets qui crèvent tout de suite, hein ? -Ah ben non, pas à vous, pensez donc ma p'tite dame !" 

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Nous cherchons ensuite la Foire au bestiaux... Oh ! Des gaufres hollandaises faites par des hollandais ! Et là, un jeune homme fait des démonstrations de nettoyage avec un balai magique. Un marchand de faitout repère les appareils photos : "Vous êtes de France 3 ?" Nous lui répondons finement : "Non, de France 0 !" (son regard reste perplexe : il ne doit pas connaître cette chaîne).

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Soudain, gargouillis de ventre : il fait faim. Ce ne sont pas les snacks ni les gargotes qui manquent, oh que non ! Nous commandons des andouilles aux oignons et des frites. Le grand beau et la douceur de l'air nous invitent à nous asseoir sur des chaises étrangement mouchetées. En face, les vendeurs de pinard s'expliquent à coups de gros mots.

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Nous repartons gaillardement. Des chevaux et des poneys prient en attendant la fin du calvaire. Les moutons, dans leur camion, croient déja sentir l'odeur de la pâture. Soudain, re-gargouillis de ventre... le pélerin, lui, se demanderait si l'huile (de cuisson des andouilles) était mal sainte ? Nous, nous noyons ce mystère sous un salvateur café noir.

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Un marchand de tee-shirts nous interdit de les prendre en photo (?). Des gamins s'amusent à passer à travers les pneus de tracteurs. Les exposants commencent à remettre le stock dans la camionnette. Les pyjamas couleur camouflage et les pièges à rats ne se sont pas vendus... Bon, et si on rentrait en Creuse ?

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4 mars 2012

La sauvage vallée du Taurion, de Bourganeuf à Châtelus-le-Marcheix

Comme vous êtes de grands amateurs de nature sauvage, nous vous emmenons (ci-dessous) à la découverte des vastes espaces du grand ouest creusois. Vous pourrez y enchaîner de nombreuses ballades, à pied, en vélo ou à cheval, voire (à défaut) en voiture (avec l'essence à bientôt 2 €uros le litre...).

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Votre première randonnée démarre à l'extérieur de Bourganeuf (tout en bas). Un rond-point y dessert 3 routes qui partent vers Limoges, Bourganeuf et Châtelus-le-Marcheix. Celle qui vous intéresse est la minuscule D8 que, en vélo, à cheval ou en voiture (...), vous devez ne pas perdre jusqu'à Châtelus-le-Marcheix (environ 15 km).

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Après quelques ruraux méandres bitumeux, vous traversez la forêt domaniale de Mérignat puis descendez vers le manoir de Villemontheix que borde un petit lac de montagne aux eaux vertes ou bleues, selon l'humeur du ciel et du soleil. La D8 vous ménera ensuite à le Mastonnin, avant de plonger vers le lac de l'Etroit et Châtelus-le-Marcheix.

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Le pont rond qui enjambe le lac étant traversé, plusieurs randonnées pédestres s'offrent à vous, sur la droite, en direction des gorges du Taurion et, en amont, du barrage et du lac de Roche Talamie. Si vous êtes avec votre petite voiture (...), laissez-la refroidir sur le petit parking de la petite plage, après le pont rond.

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La D5 remonte dans Châtelus-le-Marcheix où elle tourne et vous conduit, sur votre droite, en direction de Mourioux-Vieilleville. Deux kilomètres plus loin, n'hésitez pas à vous engager dans cette improbable route que vous quittez dés que possible pour prendre une fois encore à droite. Vous atterrissez au hameau de Saint-Alaix.

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Si vous êtes avec votre petite voiture (...), il y a de quoi en garer 3 ou 4 et, pour les chevaux, il y a de l'herbe. Laissez également les vélos car la suite, le circuit du Pic Noir, se fait exclusivement à pied. Ce sentier qui est, lui aussi, dans la ZNIEFF (Zone Naturelle d'Intéret Écologique et Faunistique de France) de la vallée du Taurion, ne peut se pratiquer qu'à pied.

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Cette confortable piste descend en zigzaguant jusqu'à la rive du lac, avec un dénivelé d'une bonne quarantaine de mètres. Tel un chemin de croix écologique, des panneaux pédagogiques le ponctuent, lesquels pourront également servir de prétextes à des haltes réparatrices lorsque vous remonterez.

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Cette sainte lecture vous propose de rencontrer le pic noir, l'engoulevent, le lézard vert, la chouette hulotte, la vipère aspic, l'épervier, le sittelle torchepot et le pinson. Mais, ce qu'elle ne vous dit pas, c'est que les feuilles mortes sur lesquelles vous marchez sont terriblement bruyantes ! Et comme les animaux sauvages sont loin d'être sourds...

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 (Rappel : cliquez sur les photos pour les aggrandir)

 


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29 février 2012

La cité médiévale de Saint-Benoit-du-Sault

En ce jour pétillant de soleil, nous vous emmenons aux portes du Parc Naturel de la Brenne. Après Azerables, vous passez bravement par dessus l'autoroute A 20 et, par la D 10, parvenez tranquillement à Saint-Benoit-du-Sault. (Laaa ! Calmez-vous ! Tout va bien ! On vous ramènera en Creuse, c'est promis !) Au point culminant de ce bourg, vous trouvez un vaste parking et l'Office de Tourisme Cantonal où vous pourrez demander un plan (bien utile).

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De minuscules et moyen-âgeuses ruelles (dont certaines sont pavées de calades en galets) vous permettent de circuler, à flanc de colline, au milieu de demeures médiévales souvent imbriquées les unes dans les autres. Vos pas vous conduisent ensuite, immanquablement, vers l'église du 14ème siècle, blottie contre le massif prieuré.

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Perché sur son promontoire, Saint-Benoit-du-Sault domine la paisible vallée du Portefeuille. Ce ruisseau alimente un vert étang, lequel baigne le pied de l'ancien prieuré (devenu,  depuis 1934, colonie de vacances pour petits parigots puis, aujourd'hui, lieu culturel).

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Au 10ème siècle, des moines bénédictins abandonnent Sacierges-Saint-Martin et s'installent à Salis (Saint-Benoit-du-Sault) qui, grace à son relief, permet de se défendre plus facilement contre les attaques des barbares. Quelques siècles plus tard, les vicomtes de Brosse, eux aussi, apprécient Saint-Benoit-du-Sault (probablement pour sa vue imprenable).

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Pendant la révolution française, les 1200 habitants sont chaudement invités à changer le nom du bourg et, surtout, à retirer celui du saint. Docilement, la commune devient (provisoirement) Mont-du-Sault. Aujourd'hui, la population de Saint-Benoit-du-Sault avoisine péniblement les 700 âmes... avec une majorité de vieilles dames dont la principale activité semble être la promenade du chien dans les ruelles médiévales. Bref, un conseil : regardez où vous mettez les pieds !

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17 février 2012

La bête de la Creuse égorge les enfants !

En cette année 1698, les récoltes sont particulièrement médiocres : peu de fruits, peu de blé et, comble de malheur, peu de châtaignes ! Cela nous promet une famine et des paysans en colère ! Là dessus, dans les campagnes, apparaît soudain une mystérieuse et terrifiante bête. Elle blesse, tue et dévore. Elle a déjà fait une centaine de victimes autour de Saint-Vaury.

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Les coups de feu qui l'atteignent ne la tue pas... Aussi, plutôt superstitieux, une partie des paroissiens parle de sorcellerie. D'autres, plus censés, disent qu'il s'agit d'une panthère ou d'un loup-garou. Ce qui est certain, c'est que cette bête, plus grande qu'un loup, a une très grosse tête, des oreilles courtes et une collerette blanche. Son pelage est roux, sa queue longue et touffue, et ses grosses pattes ont de grands ongles.

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A Sauviat, une trentaine de personnes a été tué par cette bête... ou une qui lui ressemble. Très souvent, elle se cache derrière une haie qui borde un chemin et, de là, bondit sur sa proie humaine, l'étouffe en l'enserrant et l'égorge. Certains affirme l'avoir aperçu à proximité de leur maison. D'autres disent qu'elle a déjà bondit sur un homme à cheval. Cette bête est également capable de parcourir 10 lieues en une journée (une quarantaine de km.).

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Sa présence a été signalée autour de Guéret mais aussi dans la paroisse d'Aubusson où elle est présente l'année suivante. En règle générale, la bête s'attaque plutôt à des jeunes filles ou, à la rigueur, à des femmes. A Vallière, c'est une adolescente de 13 ans qui a été atrocement mutilée. Une battue est immédiatement organisée. Mille hommes armés ratissent la région. Ils causent de nombreux dégats aux cultures mais ne trouvent pas la bête. Toujours est-il que, à la suite de cette battue, les attaques cessent subitement.

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Soixante-huit ans plus tard, une bête similaire (mais beaucoup plus célèbre) apparaît dans le Gévaudan. En 3 ans, elle fera 99 victimes qui sont, en très grande partie, des enfants. L'un d'entre eux est tué en Corrèze.

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28 janvier 2012

Les druides et druidesses de la Société des Sciences de la Creuse

La Ssnahc n'est ni une boutique qui vend des livres et des disques, ni une gargote où l'on ingurgite des saucisses-frites, OK ? C'est la

Société des Sciences Naturelles, Archéologiques et Historiques de la Creuse


Née en 1832, cette vieille dame édite chaque année les Mémoires des travaux de ses adhérents. Les recherches sont présentées au cours de réunions bimensuelles, par les auteurs eux-mêmes, directement aux 650 membres. Ces présentations étant ouvertes au public, nous (MARCHOUCREUSE) nous sommes permis de nous y inviter...

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Nous pensions nous rendre à une réunion d'érudits à longues barbes (des professeurs Tournesol et autres druides Panoramix) mais, lorsque nous pénétrons dans l'amphi de la Bibliothèque Multimédia, à Guéret, nous découvrons un public où se mêlent jeunes et moins jeunes, femmes et hommes. Les différents intervenants et la grande diversité des sujets abordés par la suite détruiront définitivement le cliché poussiéreux que nous nous étions fait de la Société des Sciences de la Creuse.

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Une très jeune archéologue, tout d'abord, nous fait le compte-rendu des travaux de fouilles effectués en 2010 sur le chantier de Pisseratte (à Guéret). Cet endroit a été, entre le 7ème et le 9ème siècle,  un vaste centre artisanal de fabrication de céramiques, ustensiles de cuisine ou agricole, cruches ou jattes. Ensuite, un barbu sérieux nous parle d'un moule de hache, également trouvé à Guéret et datant de la même époque. D'importantes mines de cuivre ont fait de la Creuse, en ce temps là, un haut lieu de la fonderie des outils en bronze.

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Histoire de changer de sujet, une savante dame nous dévoile qu'un registre de catholicité des habitants de Corse a été retrouvé à... Dun-le-Palestel. Ecrit en italien, il date de la période où la France a achetée cette île à l'Italie. La métropole, se méfiant des corses, y exerça une surveillance militaire jusqu'en 1792. Pourquoi ce "fichier" de catholiques corses se retrouve-il aujourd'hui en Creuse ? Nous le saurons (sans doute) prochainement !

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Le sujet suivant nous est présenté par un timide jeune homme. Il poursuit fièvreusement ses recherches sur la dernière maison close de Guéret. Nous apprenons que, avant sa fermeture en 1946, elle était dirigée par Mme Henri (?). A l'époque, on parlait de "pensionnat de demoiselles". L'expression "maison close" vient du fait que les volets étaient fermés en permanence.

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Le président de la Société des Sciences nous expose ensuite les résultats de l'enquète qu'il a mené sur le roman policier "A longue échéance" (éditions Fleuve Noir). Il a découvert que l'auteur, José Michel, se nomme en réalité Lucienne Michel. Ainsi, donc, José Michel était une femme ! Mais, de plus, elle était creusoise ! Ce n'est pas tout : son fils, André Capousis, sous le pseudonyme de Caroff, a écrit plus de 200 romans au Fleuve Noir (dont la série "Madame Atomos") quand, dans le même temps, sa mère en produit une douzaine.

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Voilà. Plutôt amusant, non ? C'est la Société des Sciences que nous avons découvert ce jour là ! A propos : vous pouvez franchir le pas et en devenir membre. La cotisation annuelle est de 27 €. Elle permet de recevoir le fascicule (ou le CD-Rom) des publications de l'année, de participer aux sorties et d'être tenu au courant de toutes les activités... Mais allez sur leur site : tout y est expliqué !

www.ssnah23.org

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migrantsQuelques creusois de renom sont aussi passé par là... Henri Auguste Delannoy (1833-1915) est un polytechnicien, passionné par les calculs de probabilité et les carrés magiques (sorte d'ancètres du Sudoku) qui existent depuis 2600 ans en Chine. En 1896, devenu président de la Société des Sciences, il se consacre à fond à l'histoire de la Creuse. Citons aussi, pour finir, Louis Lacrocq (1868-1940) qui publia une quantité phénoménale d'articles dans les Mémoires de la Société des Sciences de la Creuse dont, notamment, une description très bien documentée de la vie à travers les siècles dans la commune de La Celle Dunoise.


 

 

 

 

22 janvier 2012

L'avant avant avant avant dernière séance du cinéma d'Aigurande

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Whaou ! Ce soir, séance cinéma dans la minuscule ville d'Aigurande ! Car, aussi incroyable que cela puisse paraître, Aigurande possède toujours UNE VRAIE salle de cinéma (cette phrase surprendra sûrement ceux de nos lecteurs qui habitent dans de gigantesques mégapoles et n'ont que l'embarras du choix quand ils veulent se "payer une toile") ! Pour l'heure, c'est une séance spéciale qui nous attend : projection du film "Tous au Larzac" (de Christian Rouaud) suivi d'une rencontre-débat et, ensuite, d'un verre de l'amitié et buffet (avec les quiches, cakes et autres tartes que l'on nous a invité à apporter).

cinema Aigurande

affiche


















Auparavant, quelques mots sur l'histoire du Cinéma Moderne d'Aigurande... Il a été construit en 1950. Plusieurs fois renové, plusieurs fois fermé, il est aujourd'hui toujours héroïquement en activité ! Dans le hall trône l'ancien projecteur des débuts. La cabine en bois où sont vendus les billets est, elle, toujours en service. Le Cinéma Moderne poursuit aujourd'hui sa chaotique carrière grâce à la volonté farouche de bénévoles et du professionnel indépendant qui a repris l'exploitation de ce cinéma municipal de 350 places. 

cinema caissecinema entree

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Ah, le film démarre ! Nous sommes en 1971. L'armée veut expulser les agriculteurs du plateau du Larzac pour en faire un camp. Les agriculteurs refusent et découvrent la solidarité. La bataille se déroule sur le terrain juridique et foncier mais le collectif paysan tient bon. Année après année, les combats pacifiques, les manifestations de tracteurs, les rassemblements monstres de sympathisants et les envahissement de Mairies à l'aide de moutons se succèdent. Hélas, les militaires prennent peu à peu l'avantage...

documentaire de Christian Rouaud

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Arrive alors le mois de mai 1981 : François Mitterand est élu président de la République Française... Comme il l'a promis, il annule l'extension du camp militaire ! Après 10 ans de luttes, c'est la victoire ! Celles des agriculteurs nés sur le plateau et "catholiques qui votaient à droite", celle des maoistes, celle des bergers, celle des objecteurs de conscience, celle enfin de toutes celles et de tous ceux qui, par centaines de milliers, se sont mobilisés dans toute la France pour le Larzac.

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La lumière se rallume dans la salle. Ni José Bové, ni François Hollande ne sont arrivés : le débat commence donc sans attendre. Un agriculteur affirme que son actualité est la lutte contre la disparition des terres agricoles. Le micro circule... Un autre intervenant regrette le manque de solidarité de nos contemporains. Le micro circule encore... Lui est un ancien maoiste qui a été manifester contre la suppression de la retraite à 60 ans. Un autre affirme (trop) fièrement qu'il est faucheur d'OGM. Une femme parle de l'espoir que fait naître en elle le mouvement mondial des indignés...

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L'animateur propose ensuite que nous buvions le verre de l'amitié. Ah ! Enfin ! Il est tard, il fait faim ! Nous dégustons les quiches, les cakes et les gâteaux que nous avons apporté et mis en commun. Le cidre, le jus de raisin, la bière et le vin arrosent les discussions qui s'instaurent. Des parents nous racontent l'angoisse qui les tenaille : leurs enfants sont partis loin, à l'aventure, à la découverte du vaste monde... Si ça se trouve, ils n'ont jamais mis les pieds au Larzac ?

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discussion

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Moralité : longue vie au cinéma rural ! Quiche et pinard, même combat !


Ciném'A.J.   tel : 02 54 06 47 63   mail : cinemaj@wanadoo.fr

 

13 janvier 2012

Consommer biologique et local ? Un bel exemple...

Consommer biologique et local ? Un bel exemple...
N otre première rencontre avec Georges Devaux a lieu sur un marché biologique à Saint-Léger-Bridereix, entre La Souterraine et Dun-le-Palestel. Là, cet homme souriant et d'apparence tranquille nous explique qu'il est agriculteur et qu'il vend de la viande...
31 décembre 2011

L'air de la Norvège souffle sur Toulx-Sainte-Croix

Comme vous êtes grands amateurs d'étrangetés et de bizarreries, nous vous emmenons à Toulx-Sainte-Croix. Cette joyeuse commune, ancien sanctuaire gallo-romain, se situe à 655m. d'altitude, entre Gouzon et Boussac.

(Quittez la plaine et la D 997 pour montez par la D14 qui vous y conduira tranquillement).

Vous y êtes ? Bien. Voilà, c'est parti...

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Vous garez votre Destructor 15 (pour les connaisseurs : 895 chevaux et 15 cylindres en V) sur le parking, en contrebas de l'église. Pour plusieurs raisons, elle est unique au monde (l'église) ! Sa construction, antérieure aux croisades, est datée du 11ème siècle, ce qui en fait l'un des plus anciens monuments de Creuse. Le clocher est séparé du reste de l'église par un espace vide de 10 bons mètres : c'était là que se trouvait la nef... qui s'est écroulée au 16ème siècle (et n'a donc pas été reconstruite).

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A l'intérieur du clocher, sorte de gros pâté surmonté d'un petit chapeau en bois, sont entreposés des sarcophages mérovingiens en pierre. Dans l'autre partie, là où la croisée du transept est restée debout, vous demeurerez muets d'admiration devant la polychromie des colonnes et l'architecture très largement inspirée par l'église du Saint-Sépulcre de Jérusalem. Entre les 2 "morceaux" d'église, trônent 3 lions sculptés. Protecteurs symboliques des vivants et des morts ou... héritages de l'occupation anglaise ? Le mystère demeure !

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Dans le bourg de Toulx-Sainte-Croix, il faut aussi voir "la tour". Cette tour d'observation, en pierre de taille, est unique ! Un chemin d'une centaine de mètres, et parfaitement plat, vous y conduit. Même si vous ne grimpez pas en haut, le panorama reste exceptionnel ! Si la météo vous est favorable, vous y verrez la plaine du Berry, Bourges, le puy des Trois-Cornes et le puy de Dôme.

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En théorie, sachant que plein nord, il n'y a aucun sommet qui vous en sépare, vous devriez aussi voir la Norvège... En tout cas, vous avez plus de chance d'en avoir le vent glacial ! Mais ce vent saura aussi vous charmer : en soufflant dans les tubes creux de la rambarde, au pied de la tour, il vous chantera une mélopée étrange ! Ceci est absolument véridique : nous l'avons entendue à chacune de nos visites !

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Cette tour a été érigée entre 1932 et 1947 sous l'impulsion de 2 hommes : l'abbé Aguillaume, ancien curé de Toulx-Sainte-Croix, et le docteur Maurice Gaumet, ancien conseiller général de Boussac, ancien sénateur radical et franc-maçon de la Creuse... La cohabitation avant l'heure donc ! Récemment réhabilitée (la tour), elle a fait peau neuve grâce à la commune de Toulx, au Conseil Général de la Creuse, à la région Limousin, à l'Union Européenne et aux sous prêtés par le Crédit Agricole.

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Sachez encore que cette tour, point géodésique de l'Institut Géographique National, a pour voisine une station sismique qui fait partie du réseau national d'alerte. En retournant dans le bourg, ne manquez pas d'admirer le bâtiment de la Poste qui date de 1912 et fait, lui aussi, partie de notre patrimoine. Ensuite, si vous avez un peu de temps à perdre, faites un saut aux toutes proches Roches Jaumâtres (elles auront toujours au moins le mérite d'être plus prés que la lointaine mais surprenante Rigole du Diable). Voilà, c'est tout pour Toulx !

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"C'est tout pour Toulx... Non ! Ils ont osé le faire !"


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30 décembre 2011

Malval : 1 prieuré, 1 église et au moins 4 châteaux !

Imaginez : nous sommes en 799, vous vous trouvez dans une carriole et vous allez dans le Berry. Vous êtes arrêté par la Petite Creuse. Un gué vous permet de passer (quand les eaux et le courant le permettent)... Courageusement, vous traversez. Sur la rive nord, un chemin monte vers un éperon rocheux. Il est couvert de fortifications, faites de grossiers blocs de pierre. Cette barrière défensive protège l'accés au bourg de Alpo. Entre les fortifications et Alpo, un vallon abrupte porte le surnom que lui ont donné des voyageurs : Malla Vallis.

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(Rappel : un clic sur une photo permet de l'aggrandir)


Quelques siècles se sont écoulés. En l'an de grâce 1038, Alpo se nomme désormais Malavallis. Le 13 février, Albert De Chambon, seigneur en son château de Malavallis, décide de la fondation d'un prieuré. Il sera construit dans le bourg, sera de forme rectangulaire et renforcé par 2 tours. Il sera placé sous le patronage de Saint Pierre-ès-Liens.

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Le prieuré, par la suite, changera de patron et c'est Sainte Valérie qui prendra la relève. Les moines et leur prieur (jusqu'à la Révolution Française) reçoivent des offrandes et collectent des impôts auprès des paysans. Ils en isolent une petite partie, sous la forme de 200 boisseaux de blés, qu'ils donnent aux pauvres de Malavallis.

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Une église a été commencée dans le bourg de Malval au 12ème siècle. Sa nef n'a jamais été construite et, sur le côté nord, une abside mal (re)bâtie s'est écroulé vers la fin du 18ème siècle. Dans cette église, classée monument historique depuis 1912, vous pourrez admirer un coffre funéraire. Il y est inscrit qu'il contient le coeur d'un savant du nom de B. De Salignacq, mort le 16 mars 1557... Il n'y est plus, inutile de vérifier ! A droite de ce coffre en pierre, vous constaterez qu'une colonne a été montée à l'envers. Etonnant, non ?

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Aux alentours de 1223, le château de Malam Vallem est construit sur l'emplacement de l'ancienne motte féodale. Malmené pendant les guerres, il sera reconstruit et renforcé au cours du 14ème siècle. Des fossés, tout autour du château, sont creusés à même la roche. Une tour de guet et de défense, haute de 4 étages, renforce le point faible. Deux herses complètent les 2 ponts-levis (entrée et sortie), lesquels permettent le passage (obligatoire) des voyageurs... moyennant péage !

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1370 : Louis De Malval fait allégeance à Charles V et rallie ses terres au royaume de France. Le chevalier Du Guesclin peut donc y séjourner, avec son armée, avant d'aller prendre Limoges et combattre les anglais en Poitou, entraînant du coup Louis De Malval à ses côtés.

"Si se bouta és châteaux du signeur de Malval qui estoit tourné François "

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A la mort du Maréchal de France Jean De Brosse (1433), Marguerite De Malval installe ses petits-enfants dans le château. Elle entend ainsi récupérer le bien familial en les soustrayant au tuteurât de Louis De Culant. Ce dernier devra faire le siège de la forteresse pour obtenir la restitution des enfants.

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Photographie A. De Nussac, prise dans les années 1910 (Archives Départementales de la Creuse).

 

 



Une querelle  d'héritage éclate entre les membres de la famille De Bertrand, propriétaires du château. Nous sommes en 1679. Il s'en suit des combats et une occupation du château par des soldats (qui y causent quelques dégâts). Le château est, une nouvelle fois, réparé.

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Au 19ème siècle, Mr Leyraud, qui en est le propriétaire, ne s'y intéresse guère. Il en vend même les plus belles pierres aux habitants de Malval, avant de le délaisser complètement. C'est pourquoi, aujourd'hui, vous pouvez admirer de vieilles maisons du bourg dont les façades possèdent de splendides sculptures ornées de visages ou de blasons. Il est même très probable que, depuis l'abandon du château, certaines bâtisses aient été en grandes parties construites avec les pierres du château et du prieuré.

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Aujourd'hui, en ce merveilleux 21ème siècle, Malval est devenue une des plus petites communes de France. Malgré les faibles moyens de la Communauté de communes, l'église est soigneusement maintenue dans son état actuel, les ruines du prieuré sont en plein chantier de stabilisation, et des pupitres pédagogiques informent les visiteurs. Et le château nous direz-vous ? Et bien... Comment dire ? Heu... les chèvres contiennent la végétation autour des ruines. Voilà !

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Le site de Malval est occupé depuis l'antiquité par l'homme. Son sol et son sous-sol regorgent de précieux témoignages des différentes périodes de l'histoire de France. Pourtant, chaque jour qui passe, le château médiéval de Malval se dégrade un peu plus encore.

"Hey ! C'est le patrimoine historique de la Creuse qui fout le camp, m'sieur-dame ! Faudrait p't'ête bin réagir, non ?"

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Ci-dessus, une des urnes funéraires gallo-romaine de l'antique bourg de Alpo.


Nous tenons à saluer l'enthousiasme communicatif de Jean-Philippe Benoist, érudit habitant de Malval. Nous le remercions de nous avoir éclairé sur la si riche histoire de ce site où, nous en sommes certains, tant de secrets restent à découvrir !

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La petite Creuse vers le moulin, rénové il y a une soixantaine d'années par des jeunes venus du monde entier à l'appel de Charles Chareille (voir moulin de Piot).

 



23 décembre 2011

Une aventure qui commence dans la gare SNCF de La Souterraine

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C'est l'histoire d'une jeune femme qui se rend à un entretien d'embauche. Elle s'endort dans le train et, évidemment, manque son arrêt. Dés que le train s'arrête, elle descend en catastrophe du wagon . Elle est en gare de

La Souterraine.

C'est là que tout dérape ! Et c'est là aussi que sa vie va changer !


Regardez donc...
"Limousin, un rêve, une réalité"

Ce court métrage de 8 minutes, "Limousin, un rêve, une réalité", a été réalisé par un "petit jeune" qui deviendra vite GRAND, parole de MARCHOUCREUSE 23 !
Il se nomme Carlos Chapman. Vous vous en souviendrez ?

   (La Souterraine city)

 

 

 

 

 

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