LES LEGUMES SOCIO-BIOLOGIQUES DE LA FERME DE SAINTARY

En 1997, Madame Tête lègue sa ferme creusoise de Santary à l'association Alcool Assistance, qui l'a aidée à se sortir de sa dépendance à cette drogue au cours des dernières années de sa vie. En 2004, le Conseil général de la Creuse et la Direction Départementale du Travail et de l'Emploi respectent les volontés de Mme Tête en y créant un chantier d'insertion...

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Puis, en mars 2005, l'association Ferme de Saintary voit le jour, ce qui permet de proposer des emplois en maraîchage biologique à 8 personnes en mal de réinsertion : d'anciens alcooliques, d'anciens délinquants, des chômeurs et quelques migrants. Encadrés par un technicien agricole, ils et elles travaillent alors dans les serres et sur les terres de l'ancienne ferme de Mme Tête...

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En 2023, Mickael, Gabrielle, Mathieu et Sandra (les désormais 4 salariés de l'entreprise Jardins de Saintary) organisent les journées des (désormais) 27 personnes "à réinsérer par le travail". Ceux qui ont un véhicule viennent à Santary par leurs propres moyens, les autres montent à bord de la navette que l'exploitation maraîchère met gracieusement à leur disposition.

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Les Jardins de Saintary n'ont rien d'exceptionnels dans la mesure où ils font partie de l'association Réseau Cocagne, qui fédère 120 "jardins d'insertion pour l'emploi". Ces 120 jardins (et ceux qui y travaillent) permettent ainsi de fournir des légumes bio à 20.000 familles ! Mais, que ce soit à Santary où ailleurs, ceux qui y travaillent n'ont pas vocation à y rester indéfiniment...

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En ce qui concerne les Jardins de Saintary, sachez que 50% des personnes qui terminent leur "parcours de réinsertion" trouvent ensuite un emploi en Contrat à Durée Indéterminé (ou des formations qui les aideront à accéder à cet emploi : des stages techniques d'agriculture, des stages de secouriste, d'approche du végétal vivant, de math, de français, d'informatique, etc...).

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A Santary, l'année commence (en février) par la production des plants (dans les serres) et par la préparation de la terre (dans les champs). Puis, les plants sont ensuite mis en terre par cette trentaine d'employés, lesquels vont par la suite devoir amoureusement desherber, installer les systèmes d'arrosage et tailler les gourmands de ces centaines de prolifiques plantes.

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Aprés qu'elles aient été aspergées de pralins d'orties (pour les protéger des maladies), elles produiront alors de belles quantités de tomates, d'aubergines, de concombres, de haricots, d'oignons rouges, de betteraves, de pommes de terre, carottes, navets et céleris, cultivés sans produit chimique pour être vendus toute l'année aux Creusois (grâce aux chambres froides).

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La vente des légumes se fait en "paniers hebdomadaires" (à retirer à la ferme, à Santary) ou au détail (dans des boutiques comme la Coop des Champs à Guéret où Le Pré Creusois à Gouzon). De plus, un marché a lieu à la ferme chaque vendredi. Sachez pour finir que les cantines scolaires, les restaurants (et les grandes quantités) sont livrés à domicile ! Qu'on se le dise !

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