Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
MARCHOUCREUSE 23
29 février 2012

La cité médiévale de Saint-Benoit-du-Sault

En ce jour pétillant de soleil, nous vous emmenons aux portes du Parc Naturel de la Brenne. Après Azerables, vous passez bravement par dessus l'autoroute A 20 et, par la D 10, parvenez tranquillement à Saint-Benoit-du-Sault. (Laaa ! Calmez-vous ! Tout va bien ! On vous ramènera en Creuse, c'est promis !) Au point culminant de ce bourg, vous trouvez un vaste parking et l'Office de Tourisme Cantonal où vous pourrez demander un plan (bien utile).

St_Benoit_1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


De minuscules et moyen-âgeuses ruelles (dont certaines sont pavées de calades en galets) vous permettent de circuler, à flanc de colline, au milieu de demeures médiévales souvent imbriquées les unes dans les autres. Vos pas vous conduisent ensuite, immanquablement, vers l'église du 14ème siècle, blottie contre le massif prieuré.

St_Benoit_3

St_Benoit_2

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Perché sur son promontoire, Saint-Benoit-du-Sault domine la paisible vallée du Portefeuille. Ce ruisseau alimente un vert étang, lequel baigne le pied de l'ancien prieuré (devenu,  depuis 1934, colonie de vacances pour petits parigots puis, aujourd'hui, lieu culturel).

St_Benoit_4

 

St_Benoit_5

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Au 10ème siècle, des moines bénédictins abandonnent Sacierges-Saint-Martin et s'installent à Salis (Saint-Benoit-du-Sault) qui, grace à son relief, permet de se défendre plus facilement contre les attaques des barbares. Quelques siècles plus tard, les vicomtes de Brosse, eux aussi, apprécient Saint-Benoit-du-Sault (probablement pour sa vue imprenable).

St_Benoit_6St_Benoit_7

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Pendant la révolution française, les 1200 habitants sont chaudement invités à changer le nom du bourg et, surtout, à retirer celui du saint. Docilement, la commune devient (provisoirement) Mont-du-Sault. Aujourd'hui, la population de Saint-Benoit-du-Sault avoisine péniblement les 700 âmes... avec une majorité de vieilles dames dont la principale activité semble être la promenade du chien dans les ruelles médiévales. Bref, un conseil : regardez où vous mettez les pieds !

St_Benoit_8










St_Benoit_9













 

Publicité
Publicité
17 février 2012

La bête de la Creuse égorge les enfants !

En cette année 1698, les récoltes sont particulièrement médiocres : peu de fruits, peu de blé et, comble de malheur, peu de châtaignes ! Cela nous promet une famine et des paysans en colère ! Là dessus, dans les campagnes, apparaît soudain une mystérieuse et terrifiante bête. Elle blesse, tue et dévore. Elle a déjà fait une centaine de victimes autour de Saint-Vaury.

tete_de_bete

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Les coups de feu qui l'atteignent ne la tue pas... Aussi, plutôt superstitieux, une partie des paroissiens parle de sorcellerie. D'autres, plus censés, disent qu'il s'agit d'une panthère ou d'un loup-garou. Ce qui est certain, c'est que cette bête, plus grande qu'un loup, a une très grosse tête, des oreilles courtes et une collerette blanche. Son pelage est roux, sa queue longue et touffue, et ses grosses pattes ont de grands ongles.

bete_repue

panthere

 

 

 

 

 

 

 


A Sauviat, une trentaine de personnes a été tué par cette bête... ou une qui lui ressemble. Très souvent, elle se cache derrière une haie qui borde un chemin et, de là, bondit sur sa proie humaine, l'étouffe en l'enserrant et l'égorge. Certains affirme l'avoir aperçu à proximité de leur maison. D'autres disent qu'elle a déjà bondit sur un homme à cheval. Cette bête est également capable de parcourir 10 lieues en une journée (une quarantaine de km.).

bete_egorgeant_un_enfant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Sa présence a été signalée autour de Guéret mais aussi dans la paroisse d'Aubusson où elle est présente l'année suivante. En règle générale, la bête s'attaque plutôt à des jeunes filles ou, à la rigueur, à des femmes. A Vallière, c'est une adolescente de 13 ans qui a été atrocement mutilée. Une battue est immédiatement organisée. Mille hommes armés ratissent la région. Ils causent de nombreux dégats aux cultures mais ne trouvent pas la bête. Toujours est-il que, à la suite de cette battue, les attaques cessent subitement.

loup

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Soixante-huit ans plus tard, une bête similaire (mais beaucoup plus célèbre) apparaît dans le Gévaudan. En 3 ans, elle fera 99 victimes qui sont, en très grande partie, des enfants. L'un d'entre eux est tué en Corrèze.

betise_humaine

 

loup_lapin_renard

 

 

 

 

 


 

MARCHOUCREUSE 23
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 934 135
Newsletter
259 abonnés
Derniers commentaires
MARCHOUCREUSE 23
  • Treks dans la jungle creusoise, raid sur les pistes bitumées, récits mystérieux et légendes, aventures potagères ou domestiques, billets d'humeur, billets d'humour... du tourisme hors des sentiers battus !
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité